Colombie : le miracle du Chemin du Bonheur

Rédigé par Eric Roux le 15/08/2012 à 12:13 | 15/08/2012

En Colombie le programme du Chemin du Bonheur est devenu le programme officiel du gouvernement pour faire chuter le taux de criminalité. L'histoire s'est déroulée sur plusieurs années mais les résultats sont là aujourd'hui. Les autorités attribuent au programme la baisse récente de 50% du taux de criminalité dans le pays, tandis que la Colombie vient d'enregistrer une augmentaion de son activité touristique 8 fois supérieure à celle des autres pays d'Amérique du Sud. Depuis le début du programme, la police a donné des séminaires du Chemin du Bonheur à plus de 3 millions de citoyens colombiens, et distribué des livrets à plus de 20% de la population.

Celui qui a été à l'origine de ce programme dans le pays (et qui aujourd'hui est chargé par le gouvernement d'exporter le programme dans les pays voisins demandeurs du programme, comme l'Equateur dont je vous parlerai bientôt), c'est le Colonel Prado.

Voici une interview du Colonel Prado de la Police Nationale Colombienne par le magazine Solutions :



 
Solutions : Depuis combien de temps travaillez-vous dans la police nationale colombienne ?

Colonel Prado : Cela fait 21 ans que je fais partie de la Police Nationale. Je voulais servir ma communauté et aider les gens de mon pays. Le Chemin du Bonheur à eu un impact très positif sur ma position dans la Police. L'amélioration a été très rapide. Ca a commencé avec moi-même, puis avec ma famille, puis avec tous ceux qui m'entourent. Le livre m'a donné le courage de protéger mon environnement et ma communauté. Nous avons commencé à devenir plus efficace, plus compétents, et grâce à cela nous avons finalement fait baissé le taux de criminalité en Colombie.
 
S : Quels sont les problèmes que vous rencontriez avant de connaitre le Chemin du Bonheur ?
 
CP : Nous nous sentions seuls, sans les outils qui nous permettent d'accomplir notre devoir, fatigués d'essayer de réduire la criminalité sans jamais y réussir. En général, les gens se moquaient de tout, même d'eux-mêmes. Beaucoup de chaos entre les officiels résultaient de problèmes dus à leur exposition à la criminalité. De la même manière nous avions beaucoup d'officiers de police qui échouaient dans leur devoir et devenaient corrompus.
 
 



S : Comment avez-vous découvert le Chemin du Bonheur ?
 
CP : La première fois que j'en ai entendu parler, c'était par le comédien Andres Lopez, qui avait fait une conférence pour la police au club des officiers de Bogota.
 
A cette époque, j'étais le coordinateur du département pour l'enfance et l'adolescence de la Police Nationale. J'ai donc eu l'opportunité de travailler avec des jeunes dans toute la Colombie, de l'école primaire à l'Université. Quand je donnais des conférences et des séminaires, j'essayais d'introduire des valeurs morales, parce que les enfants sont l'avenir de notre pays. Je voulais leur enseigner l'éthique, la moralité et le respect, pour qu'ils puissent contribuer aux changements sociaux dont la Colombie a besoin. 
 
J'ai réalisé que la clé pour être capable de leur enseigner les valeurs morales était le Chemin du Bonheur. Après la Conférence d'Andres, je suis rentré chez moi et j'ai donné à ma femme et mes enfants la vidéo du Chemin du Bonheur. J'ai parlé avec eux du livre et je les ai laissé avec le DVD. Quand je suis revenu, ils avaient les larmes aux yeux. Ca a été un moment très important pour moi. J'ai réalisé que le Chemin du Bonheur était la solution que je cherchais. Depuis ce jour j'ai soutenu et promu le Chemin du Bonheur.
 
S : Comment avez-vous utilisé le Chemin du Bonheur pour aider avec votre département ?
 
CP : Je crois que le Chemin du Bonheur aide les gens de différentes manières et sera toujours utile aux gens qui sont capables d'évaluer correctement l'importance de l'information.
 
Donc la première chose que j'ai faite a été d'expliquer à mes collègues l'importance du livre, de manière à ce qu'ils puissent en appliquer les préceptes dans leur vie et qu'ils puissent les partager avec leurs amis et leurs familles. C'est devenu la clé, ils sont devenus des ambassadeurs du Chemin du Bonheur.
 
Les activités que nous avons développées ont consisté principalement à distribuer des livres et donner le cours du Chemin du Bonheur aux officiers de police et à leurs amis. Nous l'avons fait aussi à l'académie de police.
 
Ces officiers sont très dévoués. Pour répandre le livre, nous organisions diverses activités comme des séminaires dans les écoles, dans les centres commerciaux, dans les stades, dans les foires. Nous avons même organisé des soirées théâtre, des fêtes et des expositions. Nous montrions le film et nous discutons avec le public, répondons à leurs questions. A la fin ils s'engagent à mettre en pratique les 21 préceptes du livre dans leur vie, et à les partager avec leur famille. Nous avons aussi distribué le livre aux enfants de Ibague, Melgar et El Guamo, organisé des concerts gratuits et montré les spots du chemin du Bonheur dans les endroits publics.
 
A cette époque, j'ai distribué personnellemnt 36 000 livrets et plus de 2000 vidéos du Chemin du Bonheur. 
 
 
 

S : Quels changements avez-vous observé en Colombie que vous attribuez au Chemin du Bonheur ?
 
CP : La première et la plus importante des choses st d'être capable de changer l'attitude des gens. Une fois que c'est fait, les gens commence à prendre soin d'eux-mêmes et des autres. Quand ils sont conscients des choses nécessaires pour être heureux et créer un meilleur environnement, cela contribue à descendre le taux de criminalité. Les gens commencent à respecter la loi, les familles deviennent plus unies, et quand les familles sont unies elles deviennent plus prospères.Le Chemin du Bonheur est une contribution remarquable qui mène à des changements rapides et efficaces. Il y a eu une renaissance de l'éthique et les valeurs morales sont appliquées quotidiennement. Le résultat, c'est que les enfants vont mieux à l'école, se sentent plus heureux, ils ont appris à résoudre leurs problèmes en appliquant les préceptes du livre. Même si c'est un gros problème, ils peuvent le résoudre bien mieux depuis qu'ils sont informés. Les enfants qui connaissent le Chemin du Bonheur sont plus productifs et collaboratifs. 
Eric Roux
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