"L’ouvrage d’Éric Roux est un cri de protestation. Contre l’intolérance. Contre l’incompréhension collective. Contre l’ingérence de l’État vis-à-vis de l’une des libertés les plus fondamentales, la liberté de conscience.
Depuis de nombreuses années maintenant, Éric Roux a trouvé son équilibre spirituel. Contrairement à un grand nombre. Il se sent bien dans cette religion, dénommée scientologie, nouvellement apparue au milieu du xxe siècle. Il en est même devenu l’un des responsables, en somme un prêtre, en France. Et ceux qui l’approchent constatent qu’il est un homme d’une grande sagesse.
Et voici que la Justice de son pays vient lui dire, « au nom du peuple français », qu’il est un bandit de grand chemin. Comme ceux qui naguère assaillaient les diligences et détroussaient les marchands. Ou comme ceux qui, de nos jours, attaquent en bande les transporteurs de fonds et pillent les maisons. Met-il la main lui-même aux délits qui lui sont reprochés ? Pire, il les inspire, parce que précisément il est l’un des responsables, l’un des « ecclésiastiques », de cette Église. Celle justement qui lui a fait découvrir la spiritualité. Une spiritualité qu’il cherche lui, en permanence, à partager avec ses prochains. Et notamment avec ceux qui souffrent, dans leur esprit et dans leur cœur, qui ont peur de la violence du monde et du peu de respect de la personne humaine que l’on constate, hélas, dans nos sociétés modernes."
(…)
"Il y a une trentaine d’années, le grand doyen Jean Carbonnier, juriste éminent et autorité morale indiscutable, écrivait : « la tendance de la législation contemporaine à protéger – beaucoup diront : protéger contre lui-même, surprotéger, assister – le consommateur, l’usager est-elle bonne ou mauvaise en soi? Il est loisible d’en discuter calmement pour les marchandises et les services. Mais s’il est question du choix des croyances, qui n’entrevoit le péril de l’engrenage ? »
C’est bien le problème que pose l’apparition de cultes nouveaux. Ceux-ci s’efforcent de présenter aux humains d’autres voies que celles traditionnellement proposées par les Églises en place Est-ce insupportable pour des institutions en charge du pouvoir temporel? Il est vrai que ces nouvelles voies dérangent un ordre spirituel – ou un désordre – établi. Rappelons alors l’intervention courageuse de Gamaliel, rapportée dans les Actes des Apôtres. Il la prononça devant le Sanhédrin – dont il était membre –, c’est-à-dire devant l’Assemblée judiciaire suprême des Juifs, devant laquelle les Apôtres Pierre et Jean étaient déférés : « Laissez-les. Si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle se détruira d’elle-même ; mais si c’est Dieu, vous n’arriverez pas à la détruire ».
Que conclure des réflexions qui précèdent, avant de lire le témoignage d’Éric Roux ? Que la société française peine à trouver ses équilibres fondamentaux, lorsqu’il s’agit, en particulier, du partage entre le spirituel et le temporel. Il s’agit d’une vieille question, me direz-vous. Certes, mais n’oublions jamais que l’intolérance et le refus de respecter la liberté de conscience des hommes constitue l’un des maux les plus menaçants pour la démocratie."
Le livre est disponible chez les bons libraires, ou sur internet : http://www.amazon.fr/France-2012-Inquisition-bande-organis%C3%A9e/dp/2917952105
Commander chez l'éditeur : http://www.editionsles3genies.com/ouvrages/6-eric-roux-inquisition-bande-organisee.html
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