L'article paru le 19 juin contient certains passages intéressants. Par exemple la position de Valerie Billamboz, avocate des droits de l'homme à Strasbourg, qui met en garde contre la chasse aux sorcières qui pourrait découler de l'attitude des pouvoirs publics face à la scientologie.
Il cite aussi des experts légaux qu'il a consultés et qui notent que les procureurs, en montant en épingle une simple plainte de deux personnes, semblent attaquer la liberté de religion exactement de la manière décrite par les scientologues ("Indeed, some legal experts note that state prosecutors, by escalating far past a mere settling of grievances for two plaintiffs, and pushing for an outright ban of the church, appear to be attacking religious freedom in exactly the manner Scientologists claim.").
Voici les questions et les réponses (retraduites en Français) :
1) L’Eglise soutient-elle que les activités et les actions des accusés font partie de la pratique de la scientologie ?
Il faut savoir que dans ce procès le Parquet, après 8 ans d’enquête, a conclu qu’il n’y avait pas de délit de la part des accusés et a demandé un non-lieu en 2006. Puis, l’actuel procureur, sans aucun élément nouveau dans l’affaire, a de toute évidence reçu des pressions et changé radicalement d’avis. Il n’a apporté aucune preuve par rapport aux accusations mais a directement attaqué la religion de Scientologie et son fondateur.
Maître Maisonneuve l’exprime clairement quand il dit qu’alors que l’Eglise de scientologie est reconnue comme une religion dans de nombreux pays européens, “nous, nous sommes sur le point de brûler les livres de Ron Hubbard dans la cour de la Sainte Chapelle”.
Il cite aussi des experts légaux qu'il a consultés et qui notent que les procureurs, en montant en épingle une simple plainte de deux personnes, semblent attaquer la liberté de religion exactement de la manière décrite par les scientologues ("Indeed, some legal experts note that state prosecutors, by escalating far past a mere settling of grievances for two plaintiffs, and pushing for an outright ban of the church, appear to be attacking religious freedom in exactly the manner Scientologists claim.").
Voici les questions et les réponses (retraduites en Français) :
1) L’Eglise soutient-elle que les activités et les actions des accusés font partie de la pratique de la scientologie ?
Il faut savoir que dans ce procès le Parquet, après 8 ans d’enquête, a conclu qu’il n’y avait pas de délit de la part des accusés et a demandé un non-lieu en 2006. Puis, l’actuel procureur, sans aucun élément nouveau dans l’affaire, a de toute évidence reçu des pressions et changé radicalement d’avis. Il n’a apporté aucune preuve par rapport aux accusations mais a directement attaqué la religion de Scientologie et son fondateur.
Maître Maisonneuve l’exprime clairement quand il dit qu’alors que l’Eglise de scientologie est reconnue comme une religion dans de nombreux pays européens, “nous, nous sommes sur le point de brûler les livres de Ron Hubbard dans la cour de la Sainte Chapelle”.
2) L’Eglise a présenté cette affaire comme une atteinte à la liberté de religion. Pourquoi ? Le procureur a ciblé des cas particuliers de comportement mis en cause.
Le premier procureur, dans son réquisitoire définitif aux fins de non-lieu, déclare qu’en ce qui concerne les accusations, rien ne pouvait être reproché aux scientologues. Ensuite, lors du procès le nouveau procureur a pris pour cible les croyances et les pratiques des 45.000 scientologues français d’une manière très générale. En effet, ce fut comme un procès en inquisition, sans le début d’une preuve aux accusations.
La liberté de religion est vraiment en danger en France, avec des groupes militants tels la MIVILUDES (groupe interministériel) et l’UNADFI (une association privée qui a en fait très peu de membres et reçoit son financement principalement des pouvoirs publics-96%) qui créent un climat de haine contre les religions.
Cela a été souligné par de nombreuses institutions internationales. Le mois dernier, l’OSCE est venue faire son enquête à la MIVILUDES en raison de soupçons de violations des droits de l’homme. Le Rapporteur spécial sur la liberté de religion de l’ONU, après s’être rendu en France, a écrit dans son rapport que l’attitude envers les minorités religieuses avait créé des situations de discrimination pour plusieurs communautés religieuses. Le département d’État a quant à lui critiqué la France pour son attitude à l’égard de la Scientologie et d’autres religions dans son rapport 2008. Il faut savoir que, récemment, un groupe de représentants américains (républicains et démocrates) a rappelé à l’Ambassadeur de France, M. Pierre Vimont, les conventions internationales ratifiées par la France en matière de liberté de religion. (voir la lettre)
3) Quels commentaires feriez-vous sur la liste des sectes proposée par la MIVILUDES, et prévoyez-vous d’autres problèmes à venir ?
Ce type de liste noire est semblable à celles qui ont été établies en Allemagne à l’époque du régime national-socialiste, et n’a jamais été utilisé depuis 2005. Le Premier ministre français, a en effet vivement recommandé de ne plus utiliser de référence à ce type de liste, considérées comme dangereuses. Aujourd’hui, la MIVILUDES veut refaire la même erreur qui lui a valu les critiques des Nations Unies. Si cette proposition est acceptée, elle ne pourra que renforcer le climat de haine, non seulement à l’encontre de la Scientologie, mais à l’égard de toutes les minorités religieuses dans notre pays, y compris des églises protestantes.
4) Quelle déclaration souhaitez-vous faire pour conclure ?
La Scientologie compte 12 millions de fidèles à travers le monde et 45.000 en France, qui pratiquent leur religion avec foi. Ils ont bien l’intention de continuer quoi qu’il advienne.
Ils mettent en œuvre par exemple la plus importante campagne non gouvernementale de prévention contre la drogue dans le monde. Les scientologues sont en France depuis 50 ans. La Constitution française doit protéger leurs droits.