Un ami me demandait récemment si je comprenais pourquoi nos programmes de prévention sur les dangers des drogues n'étaient pas utilisés à large échelle par les autorités françaises. Question pertinente à mon avis, quoiqu'elle puisse sembler un peu irréelle dans un pays ou toute "association" avec un organisme religieux suscite de la part de certains des cris d'orfraie poussés au nom d'une laïcité qu'ils ont décidément du mal à comprendre.
Il est vrai que la campagne de prévention "Non à la drogue, oui à la vie" a fait des petits dans le monde entier et est aujourd'hui, sous l'égide de la "Fondation pour un Monde sans drogue", la plus grosse campagne internationale de prévention sur les dangers des drogues. Cette association participe au programme de la Commission Européenne dans ses actions antidrogue. Idem dans son partenariat avec l'ONU.
Mais dans notre pays, elle est aussi la campagne la plus active sur l'ensemble du territoire, quand on se réfère aux actions des organisations non gouvernementales. Alors, pourquoi serait-ce différent dans l'hexagone ?
A Los Angeles et à Las Vegas, cette campagne, parrainée par l'Eglise, est aujourd'hui le seul programme officiel de prévention pour la police locale. Pourquoi ? Parce que depuis 10 ou 15 ans que les scientologues travaillent avec cette campagne dans les quartiers défavorisés, c'est la seule campagne qui a apporté des résultats spectaculaires dans le domaine. Le sheriff de Los Angeles disait récemment avoir vu la criminalité baisser de 40% grâce aux efforts combinés des scientologues et de la police.
En Colombie, le gouvernement, en proie à de graves difficultés avec les cartels de trafiquants, a récemment choisi aussi ce programme pour prévenir en même temps qu'il tente de guérir. Pourquoi ? Idem : les résultats.
Afrique du Sud, Hongrie, Suède, je pourrai faire une liste bien longue des gouvernements locaux et nationaux avec lesquels les scientologues coopèrent pour lutter efficacement contre le fléau de la toxicomanie.
Alors la France ? Eh bien en France, je ne pense pas que ce soit l'envie qui manque. Nombreux sont les gens, de tous niveaux, que je rencontre et qui pensent qu'il y aurait mieux à faire que de ne rien faire, et qui savent que nos solutions existent et devraient être utilisées à grande échelle. Mais il règne une certaine crainte de la réaction de ceux qu'on appelle parfois les "ultra-laïcs". En ce qui me concerne, les réactions de ceux-là me semblent plutôt ultra-anti-laïques. En effet, il faut être obtus et de mauvaise foi pour ne pas comprendre que la neutralité de l'Etat n'interdit pas le dialogue et l'intelligence. D'autant qu'en ce qui concerne notre campagne anti-drogue, elle est absolument laïque et non religieuse, aucune référence à la scientologie n'étant faite ni dans les livrets d'information ni dans les nombreux supports audiovisuels produits par l'association.
Pourquoi cette frilosité, alors que notre pays a été et sera encore je l'espère le foyer de tant d'esprits brillants, courageux et libres ?
Bien-sur, il y a certainement d'autres intérêts derrière les détracteurs de tout ce qu'on peut faire de bien. La France est le pays où l'on consomme le plus de psychotropes légaux (produits par l'industrie pharmaceutique) et les scientologues se sont depuis longtemps élevés contre ces drogues qui détruisent des vies tout en enrichissant les labos. Combien de fois on m'a conseillé de faire profil bas pour ne pas s'attirer le ressentiment de firmes pharmaceutiques ayant 100 fois les moyens de financer de grandes campagnes contre la Scientologie (moyens financiers et relationnels). Jamais les scientologues n'ont reculé suite à ce genre de conseil. Il y va de notre intégrité et je pense qu'il n'y a pas eu opposition plus farouche que la notre depuis 50 ans face à ces dangers pour la santé publique. Doit-on y voir une relation de cause à effet entre la volonté de certains de voir la scientologie en difficulté et cette manne pharmaceutique menacée par la vérité ?
Eh bien, peu importe la réponse. Ce qui m'importe, c'est de savoir que :
1. Cette volonté (destructrice) est à chaque fois déçue et que la scientologie se porte bien, de mieux en mieux d'ailleurs, portée par le nombre toujours croissant de scientologues et le dévouement des paroissiens de l'Eglise. Et :
2. Que les retards culturels sont un facteur habituel et peu inquiétant finalement. Il faut du temps pour accepter une nouvelle forme de pensée, même si elle est positive et libératrice. Mais en continuant à travailler dur pour aider son prochain, sans craindre une quelconque répression des champions du statu quo et de l'intérêt privé, ce retard culturel disparait et le fossé entre le fantasme et la réalité se comble. Du travail, du courage, et continuer d'aimer en dépit de tout.