Quelques jours passés à Toronto, au 7è Parlement des Religions de Monde. Le Parliament of World’s Religions a été organisé pour la première fois en 1893, à Chicago. Il s’agissait de la première initiative d’envergure destinée à réunir les religions du monde, occidentales et orientales, en un même lieu, et d’en faire une plateforme de compréhension, de rencontre et d’action commune. En 1893, l’idée était complètement révolutionnaire. Catholiques, protestants, hindous (avec le discours historique de Swami Vivekananda), jaïns, musulmans, juifs, fidèles de la Science Chrétienne, bouddhistes, théosophes, et autres se sont réunis. En tout, plus de 5000 délégués des diverses religions du monde étaient présents. Le dialogue inter-religieux à l’échelle planétaire était né.
Il fallut attendre un siècle pour voir le deuxième Parlement des Religions du Monde se produire : En 1993, à l’initiative de disciples de Swami Vivekananda, plus de 150 leaders religieux se réunissent à nouveau à Chicago et décident de poursuivre cette œuvre de compréhension mutuelle et de dialogue sans équivalent. Aux religions présentes en 1893 s’ajoutent les sikhs ainsi que les diverses traditions spirituelles amérindiennes, et d’autres religions autochtones du monde. Le Dalaï Lama est aussi présent. Puis le Parlement se réunit en 1999 au Cap en Afrique du Sud, avec Nelson Mandela, en 2004 à Barcelone, en 2009 à Melbourne, en 2015 à Salt Lake City, puis finalement cette année à Toronto, ou plus de 10 000 personnes se retrouvent pour dialoguer et découvrir la religion de l’autre, dans un esprit de compréhension mutuelle et de volonté de transformation du monde.
Il fallut attendre un siècle pour voir le deuxième Parlement des Religions du Monde se produire : En 1993, à l’initiative de disciples de Swami Vivekananda, plus de 150 leaders religieux se réunissent à nouveau à Chicago et décident de poursuivre cette œuvre de compréhension mutuelle et de dialogue sans équivalent. Aux religions présentes en 1893 s’ajoutent les sikhs ainsi que les diverses traditions spirituelles amérindiennes, et d’autres religions autochtones du monde. Le Dalaï Lama est aussi présent. Puis le Parlement se réunit en 1999 au Cap en Afrique du Sud, avec Nelson Mandela, en 2004 à Barcelone, en 2009 à Melbourne, en 2015 à Salt Lake City, puis finalement cette année à Toronto, ou plus de 10 000 personnes se retrouvent pour dialoguer et découvrir la religion de l’autre, dans un esprit de compréhension mutuelle et de volonté de transformation du monde.
J’ai décidé de venir à Toronto après avoir appris être nominé pour recevoir le Prix de la Justice du Parlement des Religions du Monde, pour le travail accompli dans le domaine de la liberté de religion en Europe. Je n’ai pas remporté le prix finalement (c’est ça les nominations, c’est comme les Césars ou les Oscars, il n’y en a qu’un qui gagne :)), mais je ne regrette absolument pas le déplacement.
Avoir le privilège de croiser tant de personnes qui tout en pratiquant leur religion avec ferveur, prennent plaisir à découvrir la religion de l’autre, voir les Sikhs du Canada en pleine réunion de travail avec un maitre du Dharma taiwanais en visite au Parlement, échanger avec les « First Nations » (amérindiens du Canada) sur leur vision du monde, découvrir la richesse de la foi Baha’ie au détour d’un stand, accueillir des gens de toutes religions sur le stand de la scientologie pour répondre à leurs questions, forger des alliances en vue de mener des programmes sociaux communs, tout cela est une expérience hors du commun qui donne foi en l’humanité.
Il existe en France (mais pas seulement) une forme d’analphabétisme religieux qui touche non seulement les non-religieux, mais aussi les religieux, en ce sens qu’on connait très peu ce qu’est la religion en dehors de la sienne propre (si on en a une). De là un nombre impressionnant de préjugés, de stéréotypes, d’incompréhensions et de tensions.
Le fait que la religion a été utilisée au cours des siècles, et encore aujourd’hui, comme vecteur de discorde, de violence, voire d’atrocités, ne doit pas faire oublier que ceux qui sont à la source de cette utilisation dévoyée du fait religieux sont une petite minorité, et que la religion est avant tout un facteur de paix, de compréhension profonde, de chemin vers l’autre à travers la découverte spirituelle.
J’ai eu la chance de croiser ici le petit fils du Mahatma Gandhi, un homme plein d’intelligence et de philosophie, ainsi que beaucoup d’autres humains de qualité exceptionnelle. Peu m’importait qu’ils ne partagent pas la même foi que moi. Il y a des similitudes et des différences entre toutes ces religions, et c’est cela qui fait la richesse du Parlement des Religions du Monde.
Avoir le privilège de croiser tant de personnes qui tout en pratiquant leur religion avec ferveur, prennent plaisir à découvrir la religion de l’autre, voir les Sikhs du Canada en pleine réunion de travail avec un maitre du Dharma taiwanais en visite au Parlement, échanger avec les « First Nations » (amérindiens du Canada) sur leur vision du monde, découvrir la richesse de la foi Baha’ie au détour d’un stand, accueillir des gens de toutes religions sur le stand de la scientologie pour répondre à leurs questions, forger des alliances en vue de mener des programmes sociaux communs, tout cela est une expérience hors du commun qui donne foi en l’humanité.
Il existe en France (mais pas seulement) une forme d’analphabétisme religieux qui touche non seulement les non-religieux, mais aussi les religieux, en ce sens qu’on connait très peu ce qu’est la religion en dehors de la sienne propre (si on en a une). De là un nombre impressionnant de préjugés, de stéréotypes, d’incompréhensions et de tensions.
Le fait que la religion a été utilisée au cours des siècles, et encore aujourd’hui, comme vecteur de discorde, de violence, voire d’atrocités, ne doit pas faire oublier que ceux qui sont à la source de cette utilisation dévoyée du fait religieux sont une petite minorité, et que la religion est avant tout un facteur de paix, de compréhension profonde, de chemin vers l’autre à travers la découverte spirituelle.
J’ai eu la chance de croiser ici le petit fils du Mahatma Gandhi, un homme plein d’intelligence et de philosophie, ainsi que beaucoup d’autres humains de qualité exceptionnelle. Peu m’importait qu’ils ne partagent pas la même foi que moi. Il y a des similitudes et des différences entre toutes ces religions, et c’est cela qui fait la richesse du Parlement des Religions du Monde.
Avec le révérend Bill E. Swing, fondateur de United Religions Initiative (URI), le plus grand mouvement interreligieux du monde, son épouse et Victor Kazanjian, le Directeur Executif de URI
Appelé à parler sur la persécution religieuse en Chine
Partageant le Langar des Sikhs
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