Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...
Ce qui est moins connu, c'est sa relation avec la Scientology, et ce qu'il a pu en retirer, dans sa vie personnelle autant qu'en tant qu'artiste. Dans les années 1980, Lee avait l'habitude de venir jouer à l'Eglise de Scientology Celebrity Centre de Paris, rue Legendre dans le 17e arrondissement.
En 2016, le journaliste de jazz Ted Panken avait interviewé Lee Konitz pour ses 89 ans. Le journaliste écrivait alors :
Konitz a commencé à se sevrer de la marijuana au cours d'une longue association avec la Scientology, dans laquelle il s'est impliqué vers 1973. "Il me semblait que j'avais une chance, étape par étape, de regarder ma vie et les choses autour de moi, et essayez de lui donner un sens", dit Konitz. "Cela m'a donné l'opportunité de continuer mes études, une discipline que j'avais arrêtée à la sortie du lycée."
Des années auparavant, Konitz, interviewé dans le magazine Celebrity alors qu'il suivait ce qu'on appelle le "programme de purification" à l'Eglise de Scientology de Los Angeles (Abrégé en "Purif", une combinaison d'exercice, de prise de vitamines et de sauna, plus d'infos ici), expliquait :
L'article est en anglais, mais pour ce qui est du thème plus particulier de ce blog, je vous traduis un extrait de l'échange entre Jeremy et Cyprien :
Le point suivant de la conversation est inattendu, lorsque Cyprien annonce "Je suis scientologue. Tu connais la scientologie ?" Je réponds oui, je sais tout ce que je veux savoir sur la scientologie. "Ok, je comprends très bien. Peut-être as-tu besoin d'un peu d'information". Non, je réponds. J'ai toute l'information dont j'ai besoin, merci.
"Une chose que je vais te dire, Jeremy, c'est que si tu regardes sur Internet, tu trouveras toutes sortes de rumeurs et beaucoup de mensonges. La meilleure manière de connaitre n'est pas d'écouter ce que je te dis ou de regarder sur Internet, mais de lire un livre ou de regarder un DVD et de te faire ta propre idée. Quoi qu'il en soit, ces choses m'ont aidé beaucoup pour surmonter la peur de la scène. J'avais tout essayé quand j'étais jeune. Rien ne m'a aidé comme la scientologie m'a aidé. C'est rationnel. Ce n'est pas du mysticisme. Il y a un respect de la croyance des autres. La règle d'Or est 'ne crois pas ce que je te dis, contente-toi d'essayer par toi-même'".
Comment, je demande, un ensemble de croyances peut-il contrôler la physiologie et la neurologie d'un artiste de scène ? "C'est exactement le point. Ce n'est pas seulement une question physique, parce qu'il y a quelque chose au delà du cerveau qui est le vrai toi."
Voilà toute l'interview :
Les deux légendes se connaissent bien. Dans les années 60, ils ont tous les deux fait partie du groupe de Miles Davis, et ils ont fait une tournée mythique en duo en 1978. Mais honnêtement, leur jeu a considérablement évolué depuis cette époque, et je pense que le concert qu'ils nous ont offert hier valait 3 fois celui qu'ils avaient donné à Francfort en 1978 et qu'on peut voir sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=2zir6HqjDMo. Enormément d'humour et de complicité entre eux, complicité nécessaire puisque ni l'un ni l'autre ne savent ce qu'ils vont jouer avant d'entrer en scène, c'est une improvisation complète. Ils se surprennent mutuellement et ça se sent, dans le bons sens, car le public aussi est surpris et voyage avec eux dans l'espace qu'ils créent à coups de notes endiablées autant que d'ambiances sorties de leurs synthétiseurs fous et de leurs deux pianos à queue qui se font face sans s'affronter.
Ils ont eu droit à trois standing ovations, et le public ne pouvant pas partir, ils ont du revenir à deux reprises pour des rappels.
Fin de concert : en backstage avec mes amis Bti et Norman auprès de Chick (tandis que de son coté Christiane Taubira était venue saluer Herbie Hancock) :
Avec la diffusion sur France 3 jeudi dernier du film de Steven Spielberg avec Tom Cruise "La Guerre des mondes", j'ai lu quelques inepties dans certains médias sur le fait qu'une tente des "ministres volontaires de l'Eglise de Scientologie" était dressée sur les lieux du tournage, et que cela aurait pu déplaire à Steven Spielberg et altérer les relations entre les deux professionnels du cinéma. J'ai donc pensé qu'il serait intéressant de connaitre le point de vue de Steven Spielberg sur le sujet.
Répondant à la présence des Ministres volontaires de l'Eglise de Scientologie pendant le tournage :
Steven Spielberg : "Pour moi, c'était une tente d'information. Personne n'était obligé de s'y rendre, mais elle était disponible à l'attention de chaque personne avec un esprit ouvert qui aurait été curieuse et intéressée d'en apprendre plus sur les croyances d'un autre."
(...)
"On me pose souvent le même genre de questions sur ma fondation pour la Shoah. On me demande pourquoi j'essaye de propager ma croyance profonde en le fait de créer plus de tolérance à l'aide de ma fondation et de l'enseignement de l'histoire de l'holocauste dans les écoles publiques. Je crois qu'on ne devrait pas vous laisser aller au collège sans que vous ayez pris un cours sur la tolérance. Cela devrait être une part importante du curriculum des études.
Spiegel : Monsieur Spielberg, est-ce que vous comparez le travail éducatif de la "Shoah Fondation" avec ce que fait l'Eglise de Scientologie ?
Steven Spielberg : "Non. Tom vous a dit ce en quoi il croyait. Et après cela je vous ai dit ce en quoi je croyais. Ce n'est pas une comparaison entre l'Eglise de Scientologie, la "Shoah Fondation" et l'holocauste. Je vous montrais juste que certains d'entre nous à Hollywood ont décidé de faire plus que de juste être acteurs ou réalisateurs. Certains d'entre nous ont aussi des missions très personnelles. Dans le cas de Tom, c'est son église, et dans mon cas, c'est la "Shoah Fondation", avec laquelle j'essaye d'aider d'autres gens à apprendre sur les dangers de la haine."
Visiblement, Steven Spielberg n'a pas de difficultés particulières à assumer cet épisode.
Interview filmée de Spielberg par Tom Cruise et de Tom Cruise par Spielberg à la sortie du film : https://www.youtube.com/watch?v=LLxvFakk3tg
En savoir plus sur les ministres volontaires : http://www.scientologie.fr/activity/volunteer-ministers/volunteer-ministers.html
Nancy Cartwright, la voix de Bart Simpson depuis plus de 20 ans, était la maitresse de cérémonie. Parmi les chanteurs et musiciens du gala, Kate Ceberano, star australienne aux nombreux disques d'or et de platine, et les Jive Aces, non seulement fidèles à leur (excellente) réputation, mais meilleurs que jamais, et accompagnés de la chanteuse Cassidy Janson qui elle aussi assure grave.
Je vous ai ramené quelques photos :
Avec B Lavilliers et A de Caunes. Extrait.
L'article est en anglais, mais quoi qu'il en soit vous pourrez visionner le passage des Jive Aces en demi finale de Britain's Got Talent.
Interviewé par le magazine britannique le Guardian le 4 juillet, John Travolta a répondu à deux questions sur la scientologie. Questions et réponses :
Source
Pour ceux qui l'auraient ratée, voici une interview de l'écrivain RJ Ellory (nombreux best sellers) sur la Scientologie, sur le site l'express.fr :
R.J. Ellory: "La Scientologie propose de nombreuses idées pratiques pour aider les gens"
Quand et comment avez-vous découvert l'Eglise de Scientologie?
J'ai été introduit auprès d'elle en 1986 par mon frère, qui était très porté sur la religion et la philosophie. Nous avions alors tous deux de graves problèmes de drogue. Il a suivi avec l'Eglise un programme de purification, qui aidait les malades à faire des progrès spirituels sans l'obstacle de l'usage de drogue. Cela a très bien fonctionné pour lui, j'ai donc suivi ce programme à mon tour. Et j'ai mis fin à mon addiction immédiatement. Si je ne l'avais pas fait, je serais mort avant d'avoir vingt-cinq ans.
Pourquoi avez-vous continué à fréquenter la Scientologie dans les années suivantes?
Comme je l'ai dit, sans l'aide reçue contre ma dépendance à la drogue, je pense que je serais mort, tout simplement. Il m'a donc semblé normal de poursuivre cette expérience à travers quelques-uns des livres et des cours que l'Eglise prodiguait. Je pense que son enseignement m'a apporté des réponses très utiles et applicables aux difficultés de la vie courante.
Pour lire la suite sur l'express.fr : http://www.lexpress.fr/culture/livre/r-j-ellory-la-scientologie-propose-de-nombreuses-idees-pratiques-pour-aider-les-gens_1234843.html
Le pianiste Cyprien Katsaris a écrit un courrier à certains de ses amis, dont une partie a été lue le 24 octobre sur France Musique. Il évoque la scientologie dans la fin de son courrier. Ecoutez donc :
Il y a 25 ans, j'étais déjà fan de celui que je considérais comme le meilleur bassiste du monde (à l'époque, les avis étaient partagés, mais en général Jaco Pastorious et Stanley Clarke étaient les principaux cités). Donc, j'ai considéré que j'étais super chanceux, le 25 août dernier, d'assister à sa prestation lors du Gala annuel du Celebrity Centre International à Los Angeles. Stanley Clarke est toujours une légende et continue de le mériter, peut-être encore plus qu'avant. (Je vous ai ramené une photo à la fin de l'article, malheureusement, Blackberry n'est pas encore Canon...)
Le révérend Franklin Harris (un baptiste) a remercié l'Eglise de Scientologie. Très impliqué dans le combat pour faire chuter la criminalité à Los Angeles depuis des années, il a conclu son discours en disant : "Aujourd'hui, le calme revient dans les rues du sud de Los Angeles (South LA est un quartier réputé pour les gangs qui y sévissent) . C'est vraiment quelque chose de magique. Mais ce n'est pas vraiment magique... c'est simplement la bonté fondamentale de chaque être humain que Le Chemin du Bonheur inspire et fait resurgir. Donc, aujourd'hui, il existe une nouvelle éducation dans les rues du sud de Los Angeles. Et pour cela je remercie profondément et sincèrement l'Eglise de Scientologie et L.Ron Hubbard."
Séquence souvenirs (pas très lointains quand même...), c'est en 2004 quand Ardisson reçoit Juliette, en présence de Bernard Tapie et Bernard Kouchner, et lui pose des questions sur sa religion. Petit extrait (malheureusement, la traduction sur le plateau est un peu approximative) :
Avec leur chanson Bare Necessities, le 5 mai 2012.
http://theatreducelebritycentre.tumblr.com/post/15618758259/les-jive-aces-en-concert-au-celebrity-centre
Le dernier clip des jive aces, j'adore...
Stanley Clarke est l'un des bassistes les plus célèbres du monde depuis plus de 40 ans. Il a joué avec Art Blakey, Gato Barbieri, Stan Getz, Gil Evans, etc. Il est aussi scientologue depuis autant de temps. Il fêtait récemment ses 60 ans, et à l'occasion était interviewé par Justin Tedaldi, du journal l'Examiner.
Si je peux me permettre, quel rôle la Scientologie joue-t-elle dans votre vie aujourd'hui?
La Scientologie est probablement l'une des choses les plus incomprises, et c'est triste que ce soit tellement incompris. Je prends des cours de scientologie, ils ont des cours sur le business, ils ont des cours qui vous aident avec votre mariage, ils ont un grand cours pour la réhabilitation des drogués appelé Narconon . Et beaucoup de gens qui la pratiquent ; vous seriez surpris de savoir combien de personnes suivent des cours de scientologie.
J'ai juste pris un cours récemment parce que je commence avec mon entreprise, une maison de disque appelée Roxboro divertissement . Deux artistes ont été produits. J'en ai deux autres à venir d'ici la fin de l'année. Et dans la vie, j'ai besoin que mes affaires se passent bien. Ils ont un très grand cours pour cela. Et c'est ce que je fais.
Le gars qui a élaboré la scientologie, L. Ron Hubbard, était un génie, et il a écrit beaucoup de livres. Je ne connais personne qui ait écrit plus de choses que ce gars, vous savez ? C'est vraiment agréable. Les gens qui veulent savoir ce que c'est, ils devraient voir leur site web. Cela permet maintenant d'expliquer qui sont les scientologues. Auparavant, on a considéré cette chose mystérieuse comme une secte et ceci et cela, c'est des conneries. C'est juste des gens qui essaient d'aider les autres, c'est tout ce que c'est.
source
Extrait de l'émission québécoise ou France d'Amour évoque, dans la deuxième partie de la vidéo, son expérience de la scientologie.
Les Jive Aces, amis de l'Eglise de St Hill, sortent un nouveau clip "Bring me sunshine", très très sympa...
Ce trio, s'il n'avait pas été vu sur scène depuis un paquet d'années, a existé pour la première fois en 1968. Et hier soir, cette complicité qui s'est forgée au fil des ans n'a eu de cesse de se faire ressentir.
Pour ceux qui ont l'habitude des caveaux de jazz ou il n'y a foule, sachez que Chick déplace toujours les foules, puisque la grande halle de la Vilette était pleine à craquer. je ne sais pas combien de personnes ça fait. 2000 ou 3000 à la louche.
Ce fut le chanteur et icône de la soul music Isaac Hayes qui présenta la scientologie à Doug.
Dans l'interview du magazine Essence, Doug E. Fresh a déclaré "je suis le premier artiste hip hop à m'être converti à la Scientologie. Isaac Hayes était un ancien collègue de Miss Jones,qui a aussi étudié la scientologie". A ce sujet Doug E. Fresh déclare :
"Je suis allé avec elle à l'une des classes. Miss Jones a ensuite cessé d'y aller, mais j'ai continué. J'ai trouvé ça fascinant. Ca a changé la façon dont je pensais. J'ai appris à regarder les choses et ne pas les juger mais plutôt à les respecter et les utiliser de manière à ce que les gens comprennent que je les respecte, en leur montrant de l'amour et en respectant leur réalité."
Doug E. Fresh ajoute : "La Scientologie n'est pas une religion blanche. Ce n'est pas seulement pour les personnes blanches. La Scientologie n'est pas écrite avec un manque de respect envers Dieu. Ce n'est pas quelque chose de sectaire qui est mal. Elle est pour moi à la fois rationnelle, mathématique et spirituelle. La communauté noire doit le vérifier et voir ce qui s'y trouve. Je ne dis pas que c'est pour tout le monde, mais vous devez jeter un oeil. Vous serez peut-être surpris par ce que vous trouverez."
Quant à moi je me rappelle avoir rencontré Doug en 2001 à Paris, lors d'une manifestation de protestation contre la loi About Picard, décriée par le monde entier. Doug faisait déjà partie de ceux qui n'entendaient pas laisser bafouer leur liberté de religion même hors de leur pays.
Extrait d'un article du Sydney Morning Herald (Australie) sur John Travolta, évoquant entre autre sa conversion et son appartenance à la scientologie.
Si faire la promo de son film fournit sans aucun doute une distraction, il semble vraiment fier de ce film.
"Je suis vraiment heureux que quelqu'un ait pensé qu'à mon âge, je puisse faire cela", dit-il. Il veut parler des séquences d'action.
Dans le film, réalisé par Pierre Morel (Taken) et produit par Luc Besson (Nikita), Travolta joue Charlie Wax, l'un des agents les meilleurs et les moins orthodoxes du FBI. Il est envoyé à Paris pour mettre fin à un cartel de drogues d'Asie et détruire une cellule terroriste. Wax se trouve associé à un jeune homme naïf appelé James Reece (Jonathan Rhys Meyers de Les Tudors), un collaborateur de l'ambassadeur américaine en France. Reece s'imagine être le prochain 007, mais se retrouve bientôt la tête à l'envers lorsque Wax va l'entraîner dans un parcours effrayant à travers à la pègre parisienne.
Travolta a fait une carrière en traversant les genres et en déconstruisant des archétypes. Ce qui a séduit le plus dans ce rôle a été qu'il a eu à se réinventer à nouveau.
"Il est assez extrême", il sourit, et il ne se réfère pas seulement à la tête chauve et à la barbiche qu'il arbore dans le film. "Je ne pense pas que quelqu'un m'ait déjà vu de cette façon et même si j'ai fait deux films de John Woo (Face / Off, Broken Arrow), je n'ai jamais fait ce genre d'action avant. Et j'ai pensé : Eh bien, pourquoi pas ? J'ai une formation de danseur. J'ai une formation athlétique. Je peux faire ces choses. Finalement j'ai fait 95% de mes cascades et j'ai pensé que pour un gars de mon âge, c'était génial."
Travolta a l'habitude de se réinventer. A chaque fois qu'il se retourne, il y a quelqu'un prêt à le radier des listes. Tous les acteurs font l'expérience de hauts et de bas, mais peu ont traversé les hauts et les bas prodigieux et cataclysmiques de Travolta. On a tenté de le ridiculiser et il a été déclaré "has been" plus de fois qu'on ne peut le compter. d'un autre coté, il a ressuscité plus de fois qu'un théâtre de Broadway.
Tout le monde connaît l'histoire de la façon dont Quentin Tarantino a injecté un nouveau souffle dans sa carrière qui était tellement morte que tout ce qu'il fallait, c'était quelqu'un pour effectuer les derniers sacrements. Le studio ne voulait pas Travolta dans Pulp Fiction (1994). Pourquoi ne pas prendre quelqu'un que les gens payeraient pour voir, disaient-ils ? Tarantino a refusé de bouger.
"Quand Quentin m'a choisi pour cela, je n'intéressais personne", dit Travolta. "C'est donc sa tenacité qui a parlé quand il a dit : "Je ne ferai pas ce film, si John ne le fait pas". Lorsque j'ai entendu cela, j'étais comme un gosse. "Vraiment ?" Je lui ai dit. C'était comme lorsque j'ai dansé avec la princesse Diana. Je me suis dit : "Elle veut me faire danser avec elle ? Pourquoi moi ?" Je pensais que j'avais perdu mon attrait. J'étais tellement surpris de l'intérêt qu'on me portait."
Il n'est pas malhonnête. Il y a quelque chose de très enfantin chez Travolta. Cela ne veut pas dire qu'il est immature ou naïf, mais plutôt que l'acteur possède une douceur innée que trois décennies dans le métier n'ont pas réussi à éroder.
Il a obtenu sa première nomination aux Oscars pour Saturday Night Fever et sa seconde pour Pulp Fiction. Les deux étaient des projets dangereux, dit-il. Le premier parce que, au même moment, Star Wars, Rencontres du troisième type et The Deer Hunter étaient au top du box-office. Jouer Vincent Vega dans Pulp Fiction était risqué, parce qu'il était l'homme de main accroc à l'héroïne. Et Travolta avec ses yeux bleus scintillants et ses fossettes... bien, disons simplement que personne ne s'attendait vraiment à lui pour ça.
S'est-il déjà demandé où il serait si Tarantino n'avait pas été là?
"La vie d'acteur est un mélange de chance et de choix", dit-il sagement. "J'ai eu de la chance."
La chance était déjà avec le jeune acteur quand il a commencé. Il avait 21 ans quand il a été Vinnie Barbarino dans Welcome Back, Kotter. Cela l'a rendu très vite célèbre. A 24 ans, il avait fait Saturday Night Fever (1977) et Grease (1978). À la fin des années 70, Travolta était l'une des personnes les plus connus de la planète. Il a été choisi pour inaugurer l'ère du disco et a donné une véritable identité aux années 70. Nik Cohn, qui a écrit l'article sur lequel Saturday Night Fever a été fondée, a déclaré dans une interview : "La puissance de la présence de Travolta présence définit le temps et l'espace, une génération et son univers."
Travolta a dû penser que tout serait toujours comme ça. Ce ne fut pas le cas. Les années 80 n'ont pas été si bonnes pour lui. Chacun de ses films a raté de manière plus spectaculaire que le précédent. Il y avait Staying Alive (1983) et Two of a Kind (1983) et Perfect (1985), qui aurait dû être rebaptisée "sérieuses lacunes". Entre-temps, il a décliné le rôle de American Gigolo et celui de Officier et Gentleman, qui firent de Richard Gere une star. Pour Travolta, les années 80 se sont terminées avec un soupir. Comment a-t-il fait face à la critique écrasante ?
"J'ai appris très tôt à rester loin de magazines, des commérages et des commentaires", dit-il. "Ces choses vous rendent juste malheureux et je connais des acteurs qui lisent tout ce qui est écrit à leur sujet, et ils sont malheureux. Vous pouvez choisir ce que vous voulez laisser entrer dans votre vie. J'ai toujours été une personne très positive. C'est comme ça que je choisis d'être."
Quant à son dernier film, tant pis si il a reçu un accueil mitigé aux États-Unis ? Il a eu un vrai plaisir à le faire, il a agi comme un grand enfant tous les jours. La cerise sur le gâteau a été de s'entendre à merveille avec sa co-star.
"Cela ne se produit pas toujours", explique Travolta. "Mais nous sommes tellement bavards. Je suis à moitié-irlandais à demi-italien et le côté irlandais ressort avec Jonathan. En fait c'est comme si nous parlions tout le temps et que le film interférait avec nos conversations".
De quoi est-ce que ces deux-là ont discuté ?
"Nous parlions tout simplement sur différents sujets et nous avons pu vraiment examiner et échanger des idées, et à la fin de ces discussions nous nous sentions un peu mieux sur ce dont nous avions parlé. Parfois, vous venez de parler et rien ne se passe mais quand on parlait, je sentais comme nous si avions grandi en tant que personnes. c'était rafraîchissant."
Il ne fait aucun doute qu'ils ont discuté de scientologie mais ni l'un ni l'autre ne confirme ou ne nie cela aujourd'hui. Travolta était catholique, comme Rhys Meyers, avant sa conversion à la scientologie en 1975. Il a déclaré dans le passé : "La Scientologie m'a apporté de la stabilité. Elle m'a apporté les outils pour gérer les questions de la vie, du stress et des problèmes".
Il est clair que sa religion a contribué à lui éviter de jouer les Tiger Woods. Il doit être l'une des rares célébrités qui n'a pas déraillé. Rhys Meyers, de son coté, a été en désintox à trois reprises au cours des dernières années pour des problèmes d'alcool et il pourrait certainement bénéficier de certains de ces outils.
En dépit de ses détracteurs, la Scientologie semble bien convenir à Travolta. Il paraît tout à fait bien équilibré et libéré de toute névrose. Il n'y a jamais eu aucun soupçon de scandale dans sa longue carrière. Il possède l'un des mariages les plus durables du cinéma et l'an prochain il célébrera son 20ème anniversaire de mariage - un exploit rare. Puis il y a ses collègues. Ils s'extasient sur lui.
Morel le décrit comme un "gars au grand cœur". Rhys Meyers dit de Travolta, "Il n'a pas d'ego. Il est toujours prêt à apprendre et à écouter les autres et c'est ce qui fait de lui un si grand acteur."
Ils vont aussi vous dire comment il est toujours prêt à aider les autres, comme il l'a fait en Janvier quand il a pris sur lui de transporter 700 tonnes de fournitures médicales et 22 médecins à Port-au-Prince.
"J'ai eu les moyens d'aider directement", dit-il. Il possède cinq avions, alignés dans le jardin de sa maison en Floride. "Ce qui a été le plus réussi c'est que que je me suis assuré que l'approvisionnement est resté avec les médecins, car avec l'ONU et la Croix-Rouge, il est très difficile d'acheminer l'aide là où elle est nécessaire. Les formalités sont compliquées. J'ai donc eu le privilège de passer outre et de faire en sorte que ces fournitures restent avec les médecins. C'est ce qui s'est produit et ils ont pu sauver des centaines de vies."
La mère de Travolta, Helen, l'a encouragé à devenir acteur en premier lieu. Elle était actrice, professeur d'anglais et de théâtre. Son père, Salvatore, a dirigé une entreprise de pneus avec son oncle. Travolta était encore adolescent quand il a décroché un rôle dans la comédie musicale Grease puis un rôle à Broadway dans Over Here ! Après cela, il s'est rendu en Californie et a décroché son premier rôle important dans le film d'horreur Carrie (1976). Peu de temps après, il fut lancé comme Vinnie Barbarino.
"Je pense que mes meilleurs rôles sont entre 40 et 50 ans et ceux encore à venir", dit l'acteur quand on lui demande de quelle partie de sa carrière il a bénéficié le plus. "En vieillissant, les acteurs ont ce luxe merveilleux d'être en mesure d'exécuter une grande variété de choses. Je veux dire, regardez ce que fait Meryl Streep maintenant. Ce n'est pas comme une carrière sportive où vous avez terminé au moment où vous avez 30 ans. "
Puis il rit parce que tant de gens pensaient qu'il était fini au moment où il avait 30 ans.
"J'ai renoncé à me soucier de ma carrière il y a longtemps", dit-il. "Je veux dire que je pourrais probablement avoir pris ma retraite à plusieurs reprises maintenant et je ne l'ai pas fait. Je crois que je vais rester dans les parages pour certain temps."
From Paris With Love est maintenant dans les cinémas
Source
Art et artistes
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