Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...
URI se réjouit d'accueillir Eric Roux en tant que cinquième président du Conseil mondial.
- Le très révérend William E. Swing
Administrateur fondateur et président émérite
Eric Roux est un leader respecté qui contribuera à faire avancer l'importante mission de l'URI ainsi que la mise en œuvre continue de sa forme organisationnelle audacieuse et innovante...
- Preeta Bansal
Ancienne présidente du Conseil mondial de l'URI
En 2013, Eric est devenu un membre actif de URI, lorsqu'il a rejoint pour la première fois la présidence du Forum interreligieux européen pour la liberté religieuse (EIFRF), un cercle de coopération de URI. Sa passion et son engagement pour la collaboration interreligieuse et la défense des droits de l'homme ont été évidents à travers son leadership dans divers rôles au sein de l'organisation.
En 2022, Eric Roux a été élu administrateur du Conseil mondial pour la région Europe de URI. Au cours des deux premières années de son mandat, il a été secrétaire du Comité d'approbation des Cercles de Coopération, président du Comité de nomination et membre du Comité exécutif.
Je me réjouis d'entamer un nouveau chapitre de collaboration avec Eric Roux et tous les administrateurs actuels et futurs.
- Jerry White
Directeur exécutif de l'URI
Eric a touché de nombreuses vies par son engagement à promouvoir la paix, l'unité et la tolérance religieuse. Il est fréquemment invité à s'exprimer devant des institutions internationales telles que le Parlement européen, l'OSCE et les Nations unies.
L'élection d'Eric à la présidence du Conseil mondial de l'URI marque le début d'une nouvelle ère de leadership inclusif qui promet de renforcer la mission de l'URI, à savoir promouvoir une coopération interconfessionnelle durable et quotidienne, mettre fin à la violence motivée par la religion et créer des cultures de paix, de justice et de guérison pour la Terre et tous les êtres vivants.
Quelques photos :
Avec les Druzes et le Universal Peace Council
La première fut lorsque le "Universal Peace Council ", une organisation internationale avec plusieurs centaines d'ambassadeurs dans le monde, dirigée par le Cheikh Bader Kasem, leader de la communauté Druze d'Israel, est venu à Bruxelles pour rencontrer la présidente du parlement européen Roberta Metsola. En fait, la première chose que la délégation a faite en arrivant, c'est de venir visiter notre église.
En effet, la Cour d'Appel d'Amsterdam avait déjà reconnu le caractère religieux de l'Eglise dans une décision de 2013, et d'ailleurs avait aussi à l'époque reconnu son caractère d'utilité publique. Cependant les services fiscaux de l'Etat s'étaient opposés à cette décision (seulement sur la partie "utilité publique", ne remettant pas en cause le caractère religieux de la Scientology) qu'ils avaient contestée, estimant ne pas être en mesure d'établir si TOUS les services de l'Eglise correspondaient à la définition d'utilité publique.
S'en est suivi près de 10 années d'examens minutieux de toutes les activités de l'Eglise ainsi que de ses finances et flux financiers, ce qui est certainement l'examen le plus minutieux qu'ait jamais eu à subir aucune entité religieuse. La décision est maintenant survenue et est sans appel : toutes les activités de l'Eglise correspondent à la définition d'utilité publique, et la rétroactivité de cette décision court à partir de 2012.
Les activités concernées comprennent les services dominicaux et les cérémonies religieuses (mariages, baptêmes, etc.) ainsi que les autres services principaux de la religion de Scientology, à savoir le conseil spirituel (également appelé auditing) et l'étude des œuvres religieuses de la religion de Scientology.
Non seulement c'est mérité, mais après 10 ans d'investigations poussées de la part des services fiscaux hollandais, c'est incontestable !
URI est actuellement la plus grande organisation de terrain dans le domaine de la collaboration inter-religieuse dans le monde. Cette organisation a été créée en l'an 2000 par son fondateur le Révérend Bill Swing, qui fut Eveque de Californie pour l'Eglise épiscopale (l'équivalent des anglicans, mais aux Etats-Unis) avant de fonder l'organisation et de lui donner son essor premier. Le siège international de URI est à San Francisco. URI est membre du Conseil Economique et Social de l'ONU depuis 2007.
URI comprend plus de mille groupes répandus à travers le globe (112 pays). Certains de ces groupes sont formés d'une dizaine de membres, d'autres en ont des milliers. chaque groupe est forcément formé avec des membres de diverses religions ou spiritualités.
Voici comment URI décrit sa mission, sa vision et son objectif :
Et en plus, c'est aussi un espace de rencontre extraordinaire, voir un espace de rencontres extraordinaires, où l'on apprend à connaitre et aimer les autres, quelques soient leurs croyances, leurs différences.MISSION
URI est un réseau mondial interreligieux de terrain qui cultive la paix et la justice en engageant les gens à combler les différences religieuses et culturelles et à travailler ensemble pour le bien de leurs communautés et du monde.
Nous mettons en œuvre notre mission par le biais d'initiatives locales et mondiales qui renforcent la capacité de nos groupes et organisations membres, appelés Cercles de coopération, à s'engager dans des actions communautaires telles que la résolution des conflits et la réconciliation, la durabilité environnementale, l'éducation, les programmes pour les femmes et les jeunes et la défense des droits de l'homme.
VISION
URI envisage un monde en paix, soutenu par des communautés interconnectées, engagées dans le respect de la diversité, la résolution non violente des conflits et la justice sociale, politique, économique et environnementale.
OBJECTIF
Le but de United Religions Initiative est de promouvoir une coopération interreligieuse durable et quotidienne, de mettre fin à la violence à caractère religieux et de créer des cultures de paix, de justice et de guérison pour la Terre et tous les êtres vivants.
N'hésitez pas à vous rendre sur le site pour en apprendre plus : https://www.uri.org/
Il s'agit d'un ouvrage intitulé La Scientology sur la scène religieuse et sociale contemporaine, dirigé par Massimo Introvigne et Bernadette Rigal-Cellard (professeur émérite de l'Université Bordeaux Montaigne).
L'introduction commence ainsi :
"L’objectif de ce livre est simple. Nous souhaitons offrir un regard érudit, dépassionné et neutre sur l’Église de Scientology. Après plus de cinquante années d’articles et de livres publiés sur le sujet, nous pensons qu’il est grand temps que l’étude de cette Église passe d’une première phase, centrée presque uniquement sur les controverses, à une phase plus mature – qui impliquerait également, comme l’expliquent les auteurs du livre, de montrer pourquoi certaines controverses n’ont pas, ou n’ont plus, de sens. Compte tenu du débat quelque peu houleux en France sur le « séparatisme » et l’« extrémisme », et des sempiternelles campagnes contre « les sectes », ce livre suggère que ces étiquettes ne sont pas des catégories appropriées pour comprendre ce qu’est la Scientology."
Et se termine comme ça :
"Cela montre, selon nous, que la situation en France est quelque peu particulière. Cependant, nous pensons que les Études de Scientology 2.0 peuvent être promues également dans ce pays. Ce sera difficile au début, et on nous accusera simplement de « défendre la Scientology » (si vous n’êtes pas « contre », vous êtes « de leur côté » dans le monde en noir et blanc des antisectes). Mais finalement, notamment parmi les étudiants et les jeunes chercheurs, et aussi parmi les nombreux Français qui ont des scientologues parmi leurs amis et qui savent que ce sont des citoyens normaux et non les monstres sanguinaires décrits par certains médias, les esprits plus modérés prévaudront. C’est l’humble but de ce livre."
Le livre contient une collection de chapitres par différents experts/universitaires, et franchement, il est très bon.
Pour l'acheter directement sur le site de l'éditeur :
https://www.editions-academia.be/livre-la_scientology_sur_la_scene_religieuse_et_sociale_contemporaine_bernadette_rigal_cellard_massimo_introvigne-9782806637697-73919.html
Tout d'abord, la déclaration qui nous avait été envoyée pour l'occasion par le Cardinal Jozef de Kesel, Archevêque de Bruxelles - Malines et Primat de Belgique :
Chers amis,
A l'Eglise de Scientology de Belgique, je souhaite un très heureux 46e anniversaire, et forme le voeu que vos activités de solidarité et d'aide dans notre maison commune connaisse le succès. Je vous souhaite de continuer à favoriser le dialogue inter-religieux, dans le respect de la diversité et de l'altérité et dans la richesse de la rencontre. Et je souhaite à chacun de vos coreligionnaires une belle et grande spiritualité.
Cardinal Jozef de Kesel
Dans son dernier ouvrage Dans les mains de Dieu (Nelle Mani di Dio), il développe l’idée que le monde a changé, et que son avenir serait « entre les mains de Dieu », en ce sens que 85% de la population mondiale se dit religieuse, et que l’avenir du monde dépend dans une large mesure de la manière dont religions et institutions sauront travailler ensemble, que ce soit pour la paix, le développement économique et environnemental, ou la planification générale d’un meilleur avenir pour l’humanité. Partant de là il avance dans son introduction qu’« aujourd'hui, les grands défis planétaires interpellent toutes les traditions religieuses, toutes les communautés, toutes les organisations, tous les systèmes de croyance. Les urgences environnementales, le développement durable et la transformation numérique interrogent les religions, qui y répondent et se mobilisent. Cette mobilisation, à son tour, influence la dynamique mondiale. Ainsi, le monde et les religions se transforment mutuellement dans un processus qui met en jeu le passé et l'avenir ».
Peu importe qu’on soit croyant ou non, avance-t-il, « ce rôle des religions peut être apprécié ou non, il peut être vécu activement ou passivement par les individus et les groupes, il peut être considéré comme le simple produit de l'invention de Dieu et des religions par l'homme, ou il peut être considéré comme le résultat de la présence de Dieu, de dieux, d'êtres ou de forces surnaturels, et de l'interaction de l'homme avec eux. Là encore, l'impact des religions peut concerner la géopolitique, la carte mondiale des confessions, des États et des puissances, ainsi que les alliances et les affrontements entre les institutions et les autorités civiles et religieuses, ou encore la société, les femmes et les hommes dans leur vie quotidienne. Dans ces alternatives, dans les nombreuses manifestations possibles, nous sommes entre les mains de Dieu. »
Le reste du livre est extrêmement bien documenté et la réflexion qui s’y développe mérite à mon sens qu’on s’y intéresse. Son étude et sa grande connaissance des religions du monde lui permettent de dresser une cartographie novatrice de la religion d’aujourd’hui. Il n'occulte ni les composantes destructrices de certaines religions, ni leurs composantes salvatrices et positives. Et comme il le dit dès le début du livre, « Pour que la religion compte dans les trois dimensions de la paix, du développement et de la planification, les religions doivent se dépasser. Les frontières entre elles sont remises en question parce qu'il est nécessaire que les croyants travaillent ensemble pour des objectifs plus grands que toute foi unique. Les frontières entre religion et non-religion sont également remises en question, car il faut aussi que ceux qui se reconnaissent dans une foi, 85% de la population mondiale, travaillent ensemble avec ceux qui n'ont pas de religion, mais d'autres croyances, d'autres spiritualités. »
Il y a aussi un passage sur la Scientology que j’ai trouvé suffisamment intéressant pour vous le retranscrire ici en français :
Eileen Barker, qui dirigeait l'ouvrage avec James T. Richardson introduit le chapitre comme suit :
Le chapitre d’Eric Roux sur l’Église de Scientology détaille les batailles juridiques du mouvement pour être reconnu comme une véritable religion. Ses succès dans ce domaine ont sans aucun doute élargi la définition de la religion dans le langage juridique d'une grande partie du monde, permettant ainsi non seulement à la Scientology, mais aussi à d'autres religions d'échapper aux sanctions relatives au fait de ne pas être enregistrées et / ou de bénéficier des avantages de la reconnaissance en tant que religion authentique.
2 ombres au tableau cependant : le livre est très cher (mais il existe la version e-book, beaucoup moins chère), et pour ceux qui ne parlent pas anglais, il n'existe pas en français. Quoi qu'il en soit, pour ceux qui veulent tout lire (tous les chapitres sont intéressants et écrits par d'excellents auteurs spécialiste du phénomène religieux), vous pouvez vous le procurer ici.
Pour les anglophones, voici le chapitre en question :
Quand scientologues et francs-maçons se mettent à table
Vous pouvez vous procurer le livre à la Fnac, sur Amazon ou dans votre librairie favorite.
Je vous en livre ici la préface écrite par le Grand-Maitre de l'Ordre de Misraïm, Pierre-Philippe Baudel :
Ce « banquet improbable » auquel me convient quelques amis fait circuler la parole entre trois Francs-Maçons et trois Scientologues. Chacun d’entre eux y remplit son rôle, sous la présidence symbolique de Socrate…
Ces témoins sont tous tourmentés par la grâce, chacun d’eux y joue son rôle, chacun s’exprime au nom de la conversion spirituelle. Ils abandonnent l’idée de ne défendre que leurs propres options.
Quand ces convives délient, pour quelques moments, la règle du silence, ils nous donnent de brefs et utiles enseignements. Alors L’improbable banquet devient, en quelque sorte, un ouvrage parfaitement inconscient ! Imaginé sans idées préconçues, ce livre ouvre au dialogue. Il permet un face à face ayant pour but général l’éveil et incite le lecteur vers d’autres idées à défricher, voire à inventer ensemble. Ici règne le respect d’autrui. La tolérance défend l’éthique de la liberté de parole. Une attitude générale facilite l’expression de l’être, du « penser » et de l’ « l’agir différent de soi ». En effet, il faut admettre que nous sommes tous plus ou moins enclins à confirmer ce que nous pensons déjà, plutôt qu’à nous remettre en question.
« Quelle rage a-t-on d’apprendre ce qu’on craint toujours de savoir ! » demandait Beaumarchais dans Le barbier de Séville. Fi de cela, ici, avec nos Frères, étant donné qu’ils savent oser les premiers pas vers la nuance, tout en recadrant les clichés, enchevêtrant les perceptions et les significations en confrontation, incarnant ainsi le vrai voyage vers autrui.
Ami lecteur, je vous remercie d’ores et déjà d’avoir répondu à l’invitation de ce banquet vraiment improbable et pourtant si riche en révélations authentiques !
Religion nouvelle et conséquemment controversée, la scientologie est aujourd’hui l’objet de nombreuses études universitaires, et ce dans plusieurs disciplines qui bien souvent se chevauchent : sociologie des religions, histoire des religions, religions comparées, droit des religions, etc.
Difficile à classer puisqu’elle n’est pas une secte, c’est-à-dire qu’elle n’est pas issue de la scission au sein d’une religion préexistante, d’un courant de croyance différent, mais qu’elle est une totalité religieuse fondée au 20ème siècle, sa place au sein du paysage religieux mondial a piqué la curiosité des scientifiques, et ces derniers l’ont regardée à travers divers prismes, pour tenter de la ranger dans les cases complexes de l’extrême diversité de la spiritualité humaine.
Plusieurs, et pas des moindres, y ont vu une religion moderne qui viendrait se ranger dans la grande tradition des religions gnostiques, la tradition de ce que l’on a appelé la gnose.
Comprendre la scientologie par la gnose
Le professeur Aldo Natale Terrin, ancien conférencier à l'Université catholique de Milan, prêtre catholique, enseignant actuellement la phénoménologie de la religion à l'Institut de liturgie pastorale de Padoue, écrit : « je crois que cette catégorie, la religion gnostique, issue de l’histoire des religions, nous offre la meilleure opportunité qui soit de mieux comprendre cette nouvelle Église. »
La gnose est née au premier siècle après Jésus-Christ, fortement inspirée par la philosophie grecque (pythagoricienne et platonique principalement), et les religions orientales. La gnose chrétienne, dont on a appris beaucoup depuis 1945 suite à la découverte d’une bibliothèque de manuscrits gnostiques à Nag’Hammadi en Egypte, contient les principes suivants :
L’âme préexiste à la naissance et survit à la mort. La lumière divine est en vous. Le règne de Dieu est parmi nous, maintenant. Le salut est atteint par une révolution intérieure, pas dans une éventuelle résurrection future. Le gnostique peut se rapprocher du divin et atteindre son salut spirituel sans élément de médiation entre lui et Dieu.
Placé au cœur même du système des Nations Unies, le Conseil économique et social promeut les trois dimensions - économique, sociale et environnementale - du développement durable. C'est le lieu central à partir duquel des débats s'engagent, des idées nouvelles émergent, des consensus se forgent autour des voies à suivre et des actions sont coordonnées pour poursuivre les objectifs arrêtés au niveau international.
Le statut consultatif est accordé par l'ECOSOC sur recommandation du Comité chargé des ONG de l'ECOSOC qui est composé de 19 états membres.
Pour sauver l'humanité de la violence, du mal, du terrorisme, et des facteurs négatifs qui la menacent.
C'est pourquoi la police nationale colombienne a décidé de décorer le chef ecclésiastique de la religion de Scientologie, M. David Miscavige, avec une médaille de la plus haute distinction, pour "sauver l'humanité de la violence, du mal, du terrorisme, et des facteurs négatifs qui la menacent."
Lors d'une cérémonie de présentation officielle à Bridgetown, Barbade, le général de police colombienne Carlos Ramiro Mena Bravo a remis à M. Miscavige la "Médaille de l'Inspecteur général Jaime Ramírez Gómez". Ce prix est l'un des plus prestigieux de la police nationale et représente "le courage, la bravoure et l'honnêteté" et "l'expression des idéaux, des valeurs morales et éthiques les plus élevées". En remettant sa médaille à M. Miscavige, le général Mena a déclaré : "Il existe des raisons plus que suffisantes pour donner cette médaille à la personne qui dirige cette grande organisation de Scientologie. La Police Nationale loue, reconnaît et matérialise ainsi notre grande gratitude pour toute la formation, la motivation et le respect que M. Miscavige a donné, non seulement à tous les policiers et officiers militaires colombiens, mais aussi à tous les citoyens qui ont bénéficié de la technologie de L. Ron Hubbard. les campagnes humanitaires qu'il a inspirées... Félicitations au nom de toute la police colombienne. Nous vous remercions de votre soutien inestimable pour nous aider à bâtir une nouvelle société et à nous intégrer à votre équipe. Comme l'a dit un jour Monsieur Hubbard : "Nous sauvons des êtres, nous travaillons dans l'éternité".
Etre scientologue… Que n'ai-je entendu depuis 25 ans chez ceux-là ! Laissez-moi tout de suite dresser le tableau : j'ai connu la scientologie il y a 25 ans, à travers les écrits de son fondateur, L. Ron Hubbard. Depuis, je ne l'ai jamais quittée. Pourquoi ? Parce que la philosophie de Hubbard correspondait exactement à ce que je cherchais : elle était positive, profonde, pratique, complète, universelle, et surtout elle tendait à développer chez l'homme une aptitude à agrandir son propre univers, à développer ses capacités, à devenir libre, à redevenir soi-même, entièrement. De ce jour je n'ai jamais douté. Certains pourraient se dire que ne pas douter, c'est être idiot. Alors laissez-moi clarifier le propos : en général, je doute de tout. Tant que je n'ai pas la preuve d'une chose, une preuve qui m'apporte une certitude complète, avec suffisamment de données pour décider, je garde une réserve. Je ne crois pas les gens sur parole. En ce qui concerne ma pratique de la Scientologie, la preuve est permanente, et tous les doutes que je peux avoir, même volontairement, ne résistent pas à l'expérience que j'en ai. C'est pourquoi je peux dire, par raccourci, que je n'ai jamais douté. Et pourtant…
La foudre de la doxa
Que d'expériences auraient pu me faire vaciller ! Dès mes premiers jours de scientologue débutant, la foudre de la Doxa intolérante m'a frappé. J'ai commencé par perdre des "amis", qui apprenant ma nouvelle "conversion", du jour au lendemain ne souhaitaient plus me parler. Bon, on imagine que la qualité de ces "amis" n'était pas telle qu'on doive s'apitoyer sur celui qui a perdu leur loyauté. Loyauté qui certainement n'avait jamais existé auparavant.
En exclusivité, je vous livre ici la préface du livre Tout Savoir sur la Scientologie, qui vient de sortir. Le préfacier, Frédéric-Jérome Pansier, est un grand juriste français, qui enseigne à la Sorbonne, auteur de plus de 40 ouvrages et de plus de 1400 articles dans la presse académique. Il est aussi docteur es lettres, ce qui explique peut-être pourquoi il écrit si bien (à moins que cela ne soit plutôt parce qu'il écrit beaucoup, ce qui me semble plus plausible :)).
Du danger d’écrire une préface
Demander la rédaction d’une préface est une requête à double tranchant. D’abord pour l’auteur du livre, qui doit choisir un préfacier donnant envie de lire l’ouvrage, point trop brillant, point trop terne. Ensuite pour le préfacier lui-même, qui donne son accord pour un exercice redoutable.
Votre serviteur reçoit comme un honneur cette demande et va tenter de s’acquitter de cet exercice modestement. Considérant que les précédents juristes à s’exprimer à propos de la scientologie se nommaient Jean Carbonnier et Michel de Guillenchmidt, la modestie est de mise.
Les préfaciers se divisent en deux catégories. Ceux qui ne lisent pas l’ouvrage, et ceux qui le lisent. Jean Tulard, illustre historien et académicien français, avouait qu’il s’épuiserait à la lecture des quelques 250 ouvrages dont il doit, bon an, mal an, assurer la préface. Il se contente de la lecture de quelques pages et son talent fait le reste. Ce refus de lire l’ouvrage par le préfacier peut jouer de mauvais tours. Il me souvient du reproche fait à Jacques Flour d’avoir écrit une très bonne préface à un livre sur les techniques de régimes matrimoniaux, dont la technicité le disputait à l’austérité. Il y avait en quelque sorte tromperie sur la marchandise : la préface était plaisante, le livre ne l’était guère.
D’autres préfaciers lisent l’ouvrage qu’ils doivent présenter et ce fut le sens de ma démarche. J’ai lu l’ouvrage de Monsieur Éric Roux en entier, et ce n’est qu’après cette lecture que j’ai accepté d’en écrire l’ouverture. C’est pourquoi je puis dire que cette préface n’encourt pas le risque de celle écrite jadis par Jacques Flour : le livre est beaucoup plus plaisant que l’humble résultat de ma modeste industrie.
Des témoins de Jéhovah à la Scientologie
A travers cet ouvrage, j’ai retrouvé le parcours d’un autre mouvement qui s’est longtemps battu pour se voir reconnaître le statut de religion : les témoins de Jéhovah.
Ce furent d’abord les poursuites pénales, les « scoops » de la grande presse et enfin la reconnaissance. Encore fallut-il aller devant la Cour européenne des droits de l’homme, afin d’obtenir la reconnaissance des TJ en tant que membres d’une « religion ». Monsieur Éric Roux parle aussi, dans un autre ouvrage, de ce combat et retrace avec justesse et sobriété comment les TJ ont du se battre.
Sinon, il est bien entendu disponible dans vos magasins FNAC, chez de nombreux libraires, ou en ligne chez FNAC.com, Decitre, Leclerc, Payot en Suisse, etc.
Le livre de Charles Carter est passionnant, il se lit comme une épopée, celle de cette religion née au 19è siècle aux Etats-Unis et qui a subi les pires persécutions avant de connaître la paix et de devenir l'une des premières religions états-uniennes aujourd'hui. Le mien est passionnant aussi, bien entendu :).
Vous pourrez, à partir du 22 février, trouver ces deux ouvrages chez votre libraire, ou sur Amazon, Fnac.com, etc. D'ici là vous pouvez toujours les précommander en ligne.
Voici ce qui est écrit sur le site de l'éditeur :
Percer les mystères et pénétrer l’univers de la scientologie.
La scientologie se présente comme une philosophie religieuse appliquée, née au XXe siècle des écrits d’un écrivain et érudit américain prolifique, L. Ron Hubbard. Avec plusieurs millions de fidèles répartis aux quatre coins du globe, dont des célébrités comme Tom Cruise, John Travolta ou Chick Corea, elle est à l’heure actuelle l’une des religions les plus controversées au monde, tant et si bien qu’il est difficile de percer son énigme à travers les brumes de l’engouement médiatique. Ce livre est le premier qui pénètre le mystère de ses croyances et de son organisation, pour en donner une image claire, complète et profonde, par delà les polémiques diverses au sujet de cette nouvelle religion.
Qui est son fondateur ? Quelles sont les croyances et la doctrine des scientologues, leurs pratiques ? Qu’est-ce que l’électromètre, ce mystérieux instrument électronique ? Comment sont formés ses ministres du culte ? A-t-elle un système de justice canonique ? Comment est-elle organisée, financée ? Quelles sont ses actions dans le domaine social ? Quels sont ses codes de conduite ? Autant de questions auxquelles ce livre répond entièrement, dévoilant ainsi les mystères d’une religion méconnue.
Ponctué de références à de grands chercheurs et experts français ou étrangers, tels le Doyen Carbonnier, le membre du Conseil Constitutionnel Jacques Robert, le théologien Michel de Certeau, le psychiatre Serge Bornstein ou encore l’écrivain Paul Guth, qui tous étudièrent la scientologie à un moment de leur vie, cet ouvrage apporte un regard neuf et éclairant sur un sujet dont l’auteur dira justement : « On en parle beaucoup mais on n’en connaît rien. »
Eric Roux, spécialiste de la scientologie, est l’auteur d’un ouvrage publié en 2012 Inquisition en bande organisée, et de plusieurs ouvrages collectifs en langue française ou anglaise, sur les thèmes de la liberté de religion ou du fait religieux dans la société, aux côtés de nombreux experts français ou internationaux. Elu Président du Forum Européen Interreligieux pour la Liberté de Religion en 2013, qui regroupe des chrétiens catholiques, orthodoxes, protestants, des musulmans, des sikhs, des juifs, des mormons, et d’autres, il s’efforce de lever le voile sur les incompréhensions qui peuvent résulter de la méconnaissance des croyances de chacun. Il est rédacteur en chef du magazine bimestriel Rebelle(s) et codirige la collection « Mystères et Religions » avec l’écrivain et essayiste Jean-Luc Maxence.
Je vous le signale parce que j'ai écrit dans cet ouvrage collectif le chapitre 9 "Scientology Auditing - Pastoral Counselling or a religious path to total spiritual freedom".
Malheureusement pour ceux qui ne sont pas anglophones, ce texte n'existe qu'en anglais. Je le copie quand même ici pour ceux qui souhaitent le lire :
Scientology Auditing - Pastoral Counselling or a religious path to total spiritual freedom
Scientology auditing is one of the core practices of the Scientology religion. The goal of auditing is to restore one’s innate abilities, oneself being understood as a spiritual being, the soul itself. This is accomplished by helping individuals rid themselves of any spiritual disabilities and by increasing their spiritual abilities. This religious practice is designed to help the person recover awareness of one’s spiritual immortality, one’s basic goodness and one’s personal divine nature.
Auditing (from Latin audire, which means to listen or to hear) is done by an auditor, who is an ordained minister or a minister in training of the Church of Scientology. The auditor applies the ‘processes’ (spiritual exercises) of auditing to an individual to help him or her accomplish the goal of auditing, spiritual enlightenment and freedom. Auditing can be applied to an individual,to a group of individuals together (group auditing) and, in certain cases, is applied to oneself (solo auditing).
While auditing may be seen as a form of counselling, its purpose, effects and its practice are far from the field of counselling as normally understood in the common sense and even different from ‘pastoral counselling’ as sometimes defined. This possible misconception of what Scientology auditing is may stem from the earlier works of L. Ron Hubbard, the founder of Scientology, in which he wrote about Dianetics auditing in his bestseller, Dianetics: The Modern Science of Mental Health (1950), a few years before the discoveries which led to the founding of the Scientology religion.
In this chapter, I will outline how Scientology auditing differs from counselling in its usual sense, and also from pastoral counselling as described by some of the more common definitions, even though some of the incidental effects of auditing encompass the purpose of counselling and pastoral counselling. This is without derogating Scientology auditing from its religious status and concern.
Counselling definitions and Dianetics before the birth of Scientology
Counselling is usually defined in English dictionaries as the provision of professional assistance and guidance in resolving personal or psychological problems. The word is commonly used in the field of therapy, and refers to professionals trained in that particular field. The Merriam Webster dictionary defines counselling as ‘professional guidance of the individual by utilizing psychological methods especially in collecting case history data, using various techniques of the personal interview, and testing interests and aptitudes’. Pastoral counselling refers to the situation in which a clergy member engages in counselling. Pastoral counselling is usually defined as the use of psychotherapeutic techniques by trained members of the clergy to assist parishioners who seek help for personal or emotional problems.
Le 20 janvier 2008, Martine B., qui visiblement n’avait pas retrouvé la santé d’esprit, avait alerté la police en prétendant être retenue contre son gré dans la maison qu’elle occupait avec les trois personnes.
La police intervenait. Manque de pot, les trois personnes avaient choisi la Scientologie pour religion… Il n’en fallait pas plus pour que les médias de l’hexagone s’emballent : séquestration, enlèvement, maltraitance, kidnapping, les quatre scientologues sont jugés par la presse en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf, sans preuves, sans investigation. Leurs noms sont donnés en pâture à l'opprobre publique, la France entière (enfin ceux qui lisent encore les journaux) les connait comme des criminels...
Et bien entendu, leur religion est mise en avant pour finalement aboutir à la conclusion que ce serait l’Eglise de Scientologie elle-même qui aurait été à la manœuvre ! Les gros titres pleuvent : « Séquestrée par l’Eglise de Scientologie, elle va rentrer en France » (Libération), « Scientologie: une Française séquestrée en Sardaigne » (France info), « Scientologie : une victime française séquestrée plusieurs semaines » (RTL), etc. On ne s'embarrasse pas d'une quelconque présomption d'innocence, et on ne se pose pas la question de savoir si, peut-être, la nouvelle serait fausse.
Un député (qui n’en est plus un depuis) monte même au créneau pour réclamer une commission d’enquête parlementaire (rien que ça) sur la scientologie !
Pauvres gens, il leur faudra prendre leur mal en patience pour espérer voir enfin la scientologie condamnée pour séquestration. Une enquête est ouverte par le parquet italien. Mais comme le disait Pierre Dac : « Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais. » Et pour cause…
Le jugement
Que s’est-il vraiment passé en Sardaigne ? Martine B. a-t-elle réellement eu à souffrir de mauvais traitements, voire de séquestration ?
Finalement, après plusieurs années d’enquête et un procès qui s’est étalé sur 2 ans, la justice italienne a tranché, dans un jugement du 24 juillet 2017 rendu par le Tribunal pénal de Nuoro.
Voici ce que dit le jugement :
Tout d’abord, et j’espère que cela servira de leçon à l’avenir à ceux qui se sont emballés en 2008, le jugement note expressément que l’Eglise de Scientologie est « totalement étrangère à cette affaire » et que l’appartenance du frère de Martine B. à l’église est « sans rapport avec le sujet ».
Puis le jugement explique qu’il n’y a eu absolument aucune séquestration et que Martine B. a toujours été libre de ses mouvements. A cela s’ajoute le fait que non seulement elle n’a pas été non plus maltraitée, mais le Tribunal prend la peine d'écrire que le comportement des scientologues a été absolument désintéressé, correct et qu’ils ont agi uniquement en vue d'aider Martine B. et de lui éviter de se faire du mal à elle-même.
En conséquence, le Tribunal a purement et simplement relaxé les prévenus, estimant qu’il n’y avait rien dans cette affaire qui puisse être reproché ni aux scientologues ni à l’Eglise de Scientologie, « parce que les faits n’existaient pas » (« perché il fatto non sussiste »).
Bref, la news était carrément fake.
Pour ceux qui veulent lire le jugement en italien, je l’attache à cet article.
Sinon, ce mois-ci, trois nouvelles Eglises Idéales de Scientologie se sont ouvertes en Europe : Dublin en Irlande, Birmingham en Angleterre et Amsterdam en Hollande :)
Bassar est une région dans le nord du Togo. Le Roi, ou Chef Supérieur, règne sur 90 000 sujets.
Son rôle, qui n'est pas politique, est reconnu par la constitution togolaise. Il est le garant des traditions de son peuple, et leur chef spirituel. Il est nommé à vie par le Conseil des anciens.
Son courrier était on ne peut plus explicite : "je souhaiterais officiellement vous inviter à venir installer une tente des Ministres Volontaires de l’Eglise de Scientologie sur nos terres, le temps nécessaire pour transmettre votre savoir et votre technologie spirituelle à la population de Bassar." Ce à quoi il ajoutait : "J’espère voir venir le jour où cela se réalisera, et j’espère que cela pourra se faire très vite. Le peuple de Bassar est un peuple hautement spirituel avec de très belles traditions ancestrales. La responsabilité qui m’incombe en tant que gardien des us et coutumes et leader spirituel de ce peuple, m’oblige aussi à penser à son avenir, à son développement, et à son bonheur. C’est pourquoi je suis certain que notre collaboration sera fructueuse."
Et c'est ainsi que l'aventure a commencé. J'ai contacté le siège des Ministres Volontaires de Scientologie à Los Angeles, et ensemble nous avons préparé la venue des Ministres Volontaires à Bassar.
Le Roi voulait que leur tente soit installée directement sur ses terres, afin de donner à notre activité la légitimité royale qu'il souhaitait y apporter. Nous sommes restés en contact pendant quelques mois, puis finalement les Ministres volontaires d'Afrique sont arrivés, et moi avec.
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