Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
Eric Roux
Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi Président élu du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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Il s'agit de l'examen Périodique Universel de l'ONU 2013 qui décrit la situation relative au respect des droits de l'homme dans chaque pays des Nations-Unies. Il est établi par le Conseil des Droits de l'Homme et le Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU. Voici un extrait du rapport 2013 concernant la liberté de religion en France, résumant les données prélevées auprès de la société civile en prévision de l'examen :


Publication du rapport de l'ONU sur les Droits de l'Homme en France
"Liberté de religion ou de conviction, liberté d’expression, d’associationet de réunion pacifique, et droit de participer à la vie publique et politique
 
47. HRW et l’ICAAD rappellent que, lors du précédent cycle de l’EPU, la France a rejeté des recommandations l’invitant à lever l’interdiction faite aux élèves de porter des symboles religieux ostentatoires dans les écoles publiques depuis 2004. Ils ont réitéré leurs objections à la loi no 2004-22, qu’ils considèrent comme une atteinte à la liberté de religion. L’ICAAD relève que la loi a des conséquences disproportionnées sur les communautés musulmane, sikhe et juive. HRW constate que, depuis 2008, la France impose des restrictions supplémentaires à la liberté d’expression religieuse, comme en témoigne notamment la promulgation, en 2011, d’une loi interdisant à quiconque de dissimuler son visage en public. L’ECRI a fait des observations similaires.
 
48. L’ICAAD recommande que la France abroge la loi no 2004-2283 et établisse une commission indépendante chargée de contrôler l’incidence de la loi sur les enfants musulmans, sikhs et juifs. Une analyse des données relatives aux minorités permettrait à la France d’adapter ses lois et ses politiques de façon à autonomiser ses ressortissants au lieu d’exercer une forme de discrimination à leur encontre. Toute société pluraliste se doit de reconnaître qu’adopter une approche uniforme revient à se priver de la richesse offerte par la diversité. HRW recommande que la France abroge ou modifie la loi interdisant de se dissimuler le visage dans les espaces publics.
 
49. Le Bureau européen des droits de l’homme de l’Église de scientologie (EOHRCS), la Coordination des associations et des particuliers pour la liberté de conscience (CAP) et le Centre d’information et de conseil des nouvelles spiritualités (CICNS) constatent avec préoccupation que la France continue de suivre une politique répressive envers les religions ou les croyances minoritaires et les nouveaux mouvements religieux, malgré les recommandations qui lui ont été faites lors du premier EPU. Ces organisations décrient le rôle joué par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Le CICNS considère que la Miviludes et les autorités publiques continuent à utiliser la notion de «dérive sectaire» à l’aune d’une liste floue et ambiguë de comportements, ce qui leur permet de coller arbitrairement l’étiquette «sectaire» sur n’importe quelle minorité spirituelle, éducative ou thérapeutique.
 
50. Le CICNS recommande que la France mette fin à la propagande qui ostracise les minorités spirituelles, éducatives ou thérapeutiques pour examiner toute éventuelle dérive au sein de ces minorités sur la base d’éléments concrets et de faits tenus pour exacts sanctionnés par le droit pénal, et crée un observatoire de ces minorités qui soit indépendant et compétent."

L'original est ici : http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/G12/180/20/PDF/G1218020.pdf?OpenElement

Pour ceux qui parlent anglais, voici le rapport initial que nous avions envoyé :
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Liberté de conscience

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Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de la voir et pourtant le souhaitent, voici la vidéo de mon audition au Sénat le 20 mars 2013. (ils ont finalement choisi de la publier :))


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Liberté de conscience

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Pour ceux qui l'auraient ratée, voici une interview de l'écrivain RJ Ellory (nombreux best sellers) sur la Scientologie, sur le site l'express.fr :


Interview RJ Ellory sur la scientologie

R.J. Ellory: "La Scientologie propose de nombreuses idées pratiques pour aider les gens"

Par , publié le 



Quand et comment avez-vous découvert l'Eglise de Scientologie?

J'ai été introduit auprès d'elle en 1986 par mon frère, qui était très porté sur la religion et la philosophie. Nous avions alors tous deux de graves problèmes de drogue. Il a suivi avec l'Eglise un programme de purification, qui aidait les malades à faire des progrès spirituels sans l'obstacle de l'usage de drogue. Cela a très bien fonctionné pour lui, j'ai donc suivi ce programme à mon tour. Et j'ai mis fin à mon addiction immédiatement. Si je ne l'avais pas fait, je serais mort avant d'avoir vingt-cinq ans. 

Pourquoi avez-vous continué à fréquenter la Scientologie dans les années suivantes?

Comme je l'ai dit, sans l'aide reçue contre ma dépendance à la drogue, je pense que je serais mort, tout simplement. Il m'a donc semblé normal de poursuivre cette expérience à travers quelques-uns des livres et des cours que l'Eglise prodiguait. Je pense que son enseignement m'a apporté des réponses très utiles et applicables aux difficultés de la vie courante. 


Pour lire la suite sur l'express.fr : http://www.lexpress.fr/culture/livre/r-j-ellory-la-scientologie-propose-de-nombreuses-idees-pratiques-pour-aider-les-gens_1234843.html

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Art et artistes

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Les scientologues ont célébré une nouvelle année de croissance sans précédent à l’occasion de l’anniversaire du fondateur de la Scientologie

Le 23 mars dernier, plusieurs centaines de scientologues se sont retrouvés à Paris pour célébrer l’anniversaire (le 13 mars) de Ron Hubbard, fondateur de leur religion. Comme des milliers de scientologues à travers le monde, ils ont regardé la retransmission du gala annuel qui s’était déroulé le samedi précédent à Clearwater, en Floride, où se trouve le centre spirituel de l’Eglise de Scientologie. Cette cérémonie est une commémoration de tout ce que Ron Hubbard  nous a laissé, en cette période d’essor sans précédent pour la religion de Scientologie.

Dans son intervention, David Miscavige, président du conseil d’administration du Religious Technology Center et chef ecclésiastique de la religion de Scientologie, a rappelé l’étendue des travaux de Ron Hubbard en tant qu’écrivain, humaniste et fondateur. Il a souligné que le nombre d’exemplaires des livres et conférences enregistrées de Ron Hubbard en circulation a dépassé en 2012 le chiffre de 335 millions. De plus, au cours des douze derniers mois, plus de cent prix et distinctions honorifiques posthumes ont été décernés à Ron Hubbard pour ses contributions humanitaires. Lire la suite sur scientologie espace presse

Communiqué Eglise de Scientologie
Eric Roux


Pour ceux qui étaient intéressés, voici le compte-rendu de mon audition devant la commission d'enquête sénatoriale tel qu'il a été publié par ladite commission.


(Si vous voulez voir la vidéo de l'audition sur le site du Sénat, cliquez ici :
http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17518.html )

M. Alain Milon, président. – Mes chers collègues, nous recevons aujourd’hui le Révérend Éric Roux, porte-parole de l’Eglise de Scientologie.
Notre réunion d’aujourd’hui n’est pas ouverte au public ; un compte rendu en sera publié avec le rapport.
Révérend Éric Roux, me confirmez-vous que vous avez donné votre accord pour que cette audition fasse l’objet d’une captation vidéo et pour que cet enregistrement soit éventuellement par la suite accessible sur le site du Sénat ?

M. Eric Roux. – Je le confirme.

M. Alain Milon, président. – Je précise à l’attention du Révérend Éric Roux que notre commission d’enquête s’est constituée à l’initiative de M. Jacques Mézard, qui est notre rapporteur.
Je vais maintenant, conformément à la procédure applicable aux commissions d’enquête, demander à M. Éric Roux de prêter serment.
Je rappelle qu’un faux témoignage devant notre commission serait passible des peines prévues aux articles 434-13, 434-14 et 434-15 du code pénal.
Révérend Éric Roux, prêtez serment de dire toute la vérité, rien que la vérité, levez la main droite et dites : « Je le jure ».

M. Eric Roux. – Je le jure.

M. Alain Milon, président. - Je vous invite donc à prononcer un exposé introductif, puis mon collègue Jacques Mézard, et les sénateurs présents membres de la commission vous poseront quelques questions.
Révérend Éric Roux, vous avez la parole.

M. Eric Roux. – Mon exposé introductif durera à peu-près 12-13 minutes, puis je me prêterai volontiers à vos questions.

Par mon profond respect pour le Sénat, ainsi que pour votre fonction, je suis venu, comme vous me l’avez demandé, témoigner sous serment devant votre commission d’enquête, afin de pouvoir vous éclairer sur les points qui vous intéressent. Ce sera, je l’espère, l’occasion de corriger de nombreux préjugés qui circulent dans notre pays concernant la Scientologie.
Vous avez compris mon profond désaccord avec le fait que malgré mon insistance pour que cette audition soit ouverte au public et la presse, afin que les Français puissent partager les échanges qui s’y dérouleront dans la plus grande transparence, vous avez choisi d’imposer l’obscurité en fermant cette audition au public et à la presse.
C’est contraire à la règle depuis la loi n° 91-698 du 20 juillet 1991 et à la coutume qui s’est instaurée de donner « la publicité la plus large possible aux débats ». C’est aussi contraire aux nombreuses auditions qui se sont déjà déroulées devant votre commission auparavant. La publicité des auditions participe du débat démocratique, et je ne vois pas pourquoi la presse et les Français ne pourraient pas être au courant de ce qui se dit lors de mon audition, dans le cadre d’une commission d’enquête qui, d’après vous, concerne tous les Français.
Cela m’a conduit à m’interroger sur les raisons qui incitent votre commission à soumettre le témoignage de l’Eglise de Scientologie au secret ou à une publicité « éventuelle » par vidéo. J’ai constaté par ailleurs que lorsque vous interrogez un apostat de l’Eglise, exclu depuis trente ans et connu pour être un détracteur obsessionnel de la Scientologie, son audition est ouverte à la presse et au public. De même, lorsque vous interrogez Serge Blisko, Georges Fenech, le CCMM, l’Unadfi, Catherine Picard, etc., les auditions sont ouvertes à la presse et au public, en plus d’être filmées et diffusées sur le site du Sénat.

Il y a donc, de facto, une différence de traitement entre l’Eglise de Scientologie et ses détracteurs.

Vous l’avez compris, je n’approuve pas un tel manque de transparence, une telle discrimination dans le traitement des personnes auditionnées, un tel arbitraire à l’opposé de tout ce qui fait notre démocratie.

La Scientologie est une religion, reconnue comme telle en Europe et dans les pays qui ont un système de reconnaissance légale des religions, et cette religion existe en France depuis plus de cinquante ans. Elle compte des dizaines de milliers de fidèles et de sympathisants dans l’hexagone, pour plusieurs millions dans le monde.

Votre courriel initial de convocation mentionnait la volonté que l’audition d’un « responsable de l’Eglise de Scientologie » par les sénateurs, porte « essentiellement sur les conceptions de la santé et de la médecine défendues par les Scientologues ». Or, l’Eglise ne défend aucune conception de la santé qui empièterait sur le domaine médical, ni ne prend aucune position concernant ce qui est médical ou de l’ordre de la médecine. L’Eglise dispense un enseignement et des services religieux et uniquement religieux. Elle aide les personnes qui le souhaitent en créant un espace de liberté spirituelle au sein de ses églises.


Eric Roux
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Liberté de conscience

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Paul Guth et la technologie de l'étude de L. Ron Hubbard
En 1997, Paul Guth avait écrit à nombre de ses collègues des lycées et collèges pour leur parler de la technologie de l'étude de L. Ron Hubbard, en leur offrant un exemplaire de "Ron Hubbard : le philantrope, l'éducation". Pour ceux qui ne connaissent pas Paul Guth, un petit tour sur sa page Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Guth ) vous en apprendra plus.

C'est donc ici un souvenir que je vous livre, mais un souvenir à la fois émouvant pour moi (la dernière fois que j'ai rencontré Paul Guth, c'était quelques jours avant son départ), mais aussi toujours d'actualité, au vu de ce que représente cette technologie de l'étude aujourd'hui dans le monde (il y a aujourd'hui plus de 760 groupes et écoles dans le monde qui utilisent officiellement cette technologie comme base d'apprentissage : http://www.appliedscholastics.org/about-us/aps-around-the-world.html ).

Voici le contenu de la lettre de Paul Guth : 

"Mes chers collègues des Lycées et Collèges,
 
En 1933, à 23 ans, j'ai été reçu à l'Agrégation des Lettres Classiques.
Pendant 10 ans, j'ai enseigné le Français, le Latin,le Grec en classe de 3èmeA, un an au lycée de Dijon, deux ans au Lycée Corneille de Rouen, sept ans au Lycée Janson de Sailly, à Paris.
J'étais passionné par mon métier. Je passionnais mes élèves. Dans leurs discours, des recteurs, des inspecteurs généraux, déclaraient:
"Par ses innovations dans sa classe, Paul Guth a été le pionnier de la plupart des réformes de l'enseignement pendant 20 ans." Cette passion a continué de me brûler après mon départ de l'enseignement. En 1955, mon roman, Le Naïf aux quarante enfants, où je racontais mes expériences en classe, obtint un triomphe mondial. Philippe Agostini en tira un film de cinéma, avec Michel Serrault dans le rôle du Naïf.
Jean-Claude Desruelles, concepteur de télévision, a tourné de nombreux sketches : "Paul Guth, pourfendeur de l'illettrisme".
En 1980, ma Lettre ouverte aux futurs illettrés obtint un nouveau triomphe. Gérard Delaisement, ancien Inspecteur d'Académie à Tours, me fit l'honneur d'inscrire mon Naïf dans la série "Les Classiques de la Civilisation française", chez Didier.
En 1996, il publia un livre d'hommage: "Paul Guth, l'homme et l'oeuvre" (Editions Rive Droite).
Voilà quelques-unes des raisons, mes chers collègues, qui me poussent à vous dire: Lisez, lisez, faites lire l'admirable magazine de Ron Hubbard, Le Philanthrope, L'Education !
Hubbard s'est fixé un objectif universel : "Notre intention ne se limite pas à sauver quelques étudiants. Notre intention est de renverser le déclin tout entier de l'éducation du vingtième siècle." Il a montré que lire et écrire étaient la clé de la participation à ce monde.
La méthode Hubbard n'a pas de frontières : "Elle s'applique à l'éducation de tous les étudiants sur tous les sujets".
Avec toute l'amitié de votre fidélissime"

Et voici la copie de l'original :
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Actions sociales de l'Eglise de scientologie

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La Chambre des Députés d'Hawaï félicite officiellement l'Eglise de Scientologie
Le 14 mars 2013, la Chambre des Députés d'Hawaï a adopté à l'unanimité une résolution félicitant l'Eglise de Scientologie, en reconnaissance du dévouement de ses membres quant à l'aide apportée à la communauté, et du travail de l'Eglise "dans le soutien aux droits de l'homme et aux programmes d'amélioration sociale à travers le monde".

La résolution accuse réception du travail des scientologues qui ont "donné plus de 27 millions d'heures bénévoles de leur temps pour participer à des programmes humanitaires". La résolution mentionne spécifiquement "les programmes dévoués à la préservation et l'accroissement des droits de l'homme", "le programme de sensibilisation aux dangers des drogues de l'Eglise de Scientologie", décrit comme "l'une des plus grandes initiatives mondiales d'éducation sur les drogues", "son travail dans la réhabilitation des drogués, qui utilise les techniques développées par L. Ron Hubbard, pour aider les drogués à s'en sortir sans utiliser de drogues de substitution", "la distribution du livret Le Chemin du Bonheur par les scientologues", qui "a montré son efficacité dans la réduction de la criminalité et apporte le calme et le bonheur dans des régions précédemment dans la tourmente", et "le programme des ministres volontaires de l'Eglise de Scientologie à travers le monde qui apporte une assistance humanitaire dans des communautés dévastées par des catastrophes naturelles".

Dans la Chambre des Députés, la député Rida Cabanilla a introduit la résolution, puis a prononcé un discours sur le travail de l'Eglise. La résolution a été adoptée à l'unanimité.

C'est le révérend Bob Adams qui a accepté les félicitations de la Chambre au nom de l'Eglise de Scientologie Internationale.
Eric Roux


Voici un extrait de l'article en question :

L'Eglise de scientologie donne un cours de droit aux sénateurs


Quand le porte-parole de l'Eglise de scientologie explique aux sénateurs les fondements juridiques de la liberté de conscience et de religion en France, en Europe et dans le monde...


Audition publique de l'Eglise de scientologie à l'Hôtel Lutetia ™ dans le VIe arrondissement de Paris le 20 mars 2013 avant son audition, non ouverte au public et à la presse, devant la commission d'enquête sénatoriale "sur l'influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé".

La santé à l'honneur à l'Hôtel Lutetia ™

Les sénateurs ayant refusé de rendre publique l'audition du 20 mars 2013 et de garantir la diffusion de la vidéo de l'audition sur le site internet du Sénat, l'Eglise de scientologie a organisé une audition publique le jour même à quelques encablures du Palais du Luxembourg, en invitant les 21 membres de la commission sénatoriale* ainsi que la presse et le public. 


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Le représentant français de l’Église de scientologie sera auditionné ce mercredi 20 mars 2013 à 16h30 devant les membres de la Commission d’enquête sur "l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé". Contrairement à celle de ses détracteurs, son audition ne sera pas publique.

Alain Milon, président de la commission d’enquête sur« l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé » , a invité Éric Roux , « révérend » de l’église de scientologie, à venir témoigner devant les sénateurs. Ce dernier a accepté l’invitation « sous réserve du caractère public et transparent de [son] audition ».

Lire la suite sur Ouvertures.net
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Article de Paris Tribune de ce matin :


Le porte-parole de l'Eglise de scientologie a expressément demandé, en vain, que son audition par la commission d'enquête sénatoriale soit ouverte au public et à la presse comme la loi le prévoit ; c'est la pratique courante.
 
Huis clos au Sénat - Spectacle public au Lutétia
C'est dans ces conditions que le responsable de l'Eglise de scientologie a écrit le 18 mars 2013 à Alain Milon (UMP), sénateur du Vaucluse et président de la commission d'enquête "sur l'influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé" : 
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Communiqué – 17 mars 2013
 
Le 29 janvier 2013, La société France télévisions a été condamnée par la cour d’appel de Caen pour violation de la présomption d’innocence au préjudice de l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre.
 
Cette condamnation fait suite à la publication de la présentation d’un documentaire sur la scientologie sur le site de France Télévisions, dans laquelle la société n’a pas respecté la présomption d’innocence en présentant publiquement l’Eglise de scientologie comme ayant été condamnée, sans faire mention de l’appel en cours, et en conduisant le lecteur internaute moyen à considérer que la culpabilité de l’Eglise de Scientologie était acquise alors que ce n’était pas le cas.
 
Extrait de l’arrêt :
« Présentée publiquement l’église de scientologie comme ayant été condamnée sans faire mention de l’existence d’un appel qui préservait la présomption d’innocence c’est attenter à celle-ci.
Alors surtout que la chaîne n’ignorait pas l’existence de cet appel qu’elle avait évoqué dans le journal télévisé de France 2 le jour même de la reddition du jugement pénal.
Et la présentation d’une émission diffusée à l’antenne le 27 mai 2010 ne pouvait s’apparenter au simple compte rendu (s’inscrivant dans l’actualité) du dispositif d’un jugement prononcé le 27 octobre 2009.
En effet, contrairement à ce qu’indiquait la société France Télévisions, l’église ne venait pas d’être condamnée : elle l’avait été 7 mois auparavant.
A défaut d’indication de l’appel interjeté, le lecteur-internaute moyen était conduit à considérer que la culpabilité de l’église de scientologie était acquise.
Il n’est pas indifférent de noter que la société France Télévisions a parfaitement eu conscience qu’elle avait, en diffusant cette présentation lacunaire, commis une atteinte au droit de l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie Celebrity Centre. »
 
France Télévisions a été condamnée à verser 6000 euros de dommages et intérêts et d’indemnité à l’association requérante, et a annoncé ne pas se pourvoir en cassation.
 
Le porte parole de l’Eglise de Scientologie, Monsieur Eric Roux, a indiqué que cette décision confirmait une jurisprudence constante des plus hautes juridictions françaises, et devrait « faire réfléchir certains medias peu scrupuleux qui régulièrement tentent de faire croire que l’Eglise a été condamnée définitivement en 2012, alors qu’encore aujourd’hui, la procédure est en cours devant la Cour de Cassation ».
 
Contact Presse :
Eric Roux
+33 6 47 69 52 35
eglise.scientologie@gmail.com
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Une nouvelle Eglise de scientologie idéale ouverte au Canada
Plus d’un millier de personnes se sont réunies samedi dernier, le 9 février 2013, pour célébrer l’ouverture de la nouvelle Eglise de Scientologie de Cambridge, dans l’Ontario. Des dignitaires de la province ont participé à la cérémonie aux côtés des représentants de l’Eglise.

Eric Roux


Communiqué du 5 Février 2013


L’Eglise n’a pas l’intention de débattre de questions privées concernant Mme Hill, ni de ses tentatives pour exploiter le nom de M. Miscavige.
 
Nous remarquons que les souvenirs racontés dans le livre de Mme Hill sur sa scolarité sont complètement en contradiction avec les souvenirs de 30 de ses camarades de classe (voir http://castilecanyonschool.org ). Leurs souvenirs personnels décrivent exactement la même école à la même période comme un camp d’été idyllique et un internat dans un environnement disposant d’une piscine, de terrains de basket et de football, d’écuries, de vergers et de jardins potagers biologiques, ainsi que de salles d’étude classiques et artistiques. Ces anciens camarades de classe ont continué à soutenir les objectifs sociaux et humanitaires de l’Eglise, ont démarré de brillantes carrières professionnelles et ont fondé une famille. Loin d’exprimer des critiques, des griefs ou de l’amertume, ils parlent d’expériences qui leur ont permis de se faire des amis pour la vie tout en acquérant une éducation et les bases spirituelles qui continuent à enrichir leur vie aujourd’hui.
 
De plus, il est intéressant de noter qu’après avoir fini ses études à l’école, Mme Hill, en tant qu’adulte, a volontairement choisi de poursuivre dans l’ordre religieux de l’Eglise. Ceux qui se dévouent  à un ordre religieux rigoureux, quel qu’il soit, le font en s’engageant pleinement, sans penser que cela leur donne des droits particuliers et sans s’attendre à un quelconque traitement préférentiel. Ceux qui décident qu’un ordre religieux n’est pas pour eux sont libres de continuer leur vie autrement, comme l’a fait Mme Hill. Chaque religion a ses détracteurs ; aucune croyance ne peut satisfaire les aspirations spirituelles de tout le monde.
 
L’Eglise respecte depuis longtemps l’unité familiale, en logeant et en aidant ceux qui élèvent des enfants. Toute suggestion du contraire est un mensonge. Le livre lui-même reconnaît qu’il contient des dialogues « reconstitués » et deux douzaines de pseudonymes. Quant aux descriptions de l’Eglise lorsque Mme Hill la fréquentait il y a des années, et aux descriptions de deuxième ou de troisième main de l’Eglise aujourd’hui, elles sont pareillement sujettes à caution. Les récits révisionnistes sont caractéristiques des apostats et les contes des tabloïds sont à prendre avec d’énormes pincettes.
On peut trouver la véritable histoire de la religion de Scientologie, de ses croyances et de ses pratiques sur scientologie.fr
 
Eric Roux
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Adam Lanza : encore un tueur en série produit de la psychiatrie
Après James Holmes, voici Adam Lanza, le tueur du drame de Newton, qui couta la vie à 26 personnes (une majorité d'enfants), dont on apprend qu'il était sous Fanapt, un antipsychotique dont les effets secondaires catastrophiques sont pourtant bien connus. Il était aussi suivi par des psychiatres et avait subi plusieurs internements forcés, qu'il décrivait comme étant "l'enfer". Un excellent article cette semaine sur Atlantico.fr, avec une interview de Nicole Delepine, Auteur de la Face cachée des médicaments.

Le début de l'article :

Si la fusillade de Newtown a relancé le débat sur les armes à feu, elle a aussi soulevé le problème des antipsychotiques. Le meurtrier, Adam Lanza, était sous Fanapt, un médicament controversé aux effets secondaires particulièrement lourds : agressivité, paranoïa, délire ou encore crises de panique.

L'épouvantable drame de l’école américaine de Sandy Hook dans laquelle 26 personnes trouvèrent la mort de la main d’un tueur fou invite une nouvelle fois à poser deux questions : celle des armes en liberté aux Etats-Unis, débat amplement réabordé par le pouvoir américain et la deuxième, celle du rôle au moins favorisant des traitements médicamenteux absorbés par nombre de ces tueurs.

En effet, le Fanapt, drogue acceptée par la Food and Drug administration (FDA) depuis 2009 était très controversée bien avant le drame de Sandy Hook. Au-delà des effets secondaires de type cardiaque, les effets indésirables signalés avec le médicament du jeune Adam étaient l’agitation et l’agressivité. Les accès maniaques ou de paranoïa avaient été rapportés ainsi que des désordres compulsifs, des impulsions incontrôlables et des dépressions profondes.

Initialement rejeté par la FDA, l’organisme qui autorise la commercialisation aux Etats-Unis, le Fanapt a été repris par une autre société et finalement commercialisé car les effets indésirables ont été estimés "non fréquents".

"Ils existent et ne peuvent être oubliés" comme  le souligne un article récent du New York magazine. Les effets délétères induits par ce médicament sont souvent ceux que l’on voulait contrôler chez ce patient : "un comportement de type psychotique, entrainant des troubles relationnels dans les interactions sociales dans le spectre autistique".

Atlantico : Sur le marché français, existe-t-il des antipsychotiques dangereux ? Lesquels ?


Nicole Delépine : Tous les antipsychotiques sont potentiellement dangereux comme d’ailleurs la plupart des médicaments qui ont une efficacité. Le problème comme toujours en médecine est de peser le risque versus efficacité. Si un patient a vraiment besoin d’une drogue (autre mot pour nommer un médicament qui montre d’emblée qu’aucun n’est anodin), il faudra la lui donner. Mais il importe de ne prescrire les médicaments que contraints et forcés, ce qui aux Etats-Unis comme dans notre pays n’est pas le cas. Le mythe de la pilule miracle qui va tout arranger reste fortement ancré.

Les antipsychotiques (neuroleptiques) tentent de soigner les symptômes du patient mais ils ne guérissent pas et entrainent eux-mêmes souvent directement des troubles. Les malades se plaignent de troubles de la concentration et de l’impossibilité de conduire ou de travailler normalement. Leurs proches notent des anomalies de leur comportement qui n’est plus le même. De plus les nouveaux antipsychotiques entrainent des troubles métaboliques majeurs avec prise de poids. Beaucoup de conséquences très négatives qui font qu'ils sont rejetés par de nombreux psychiatres.

En quoi les antipsychotiques constituent-ils un danger ? Pour quels types de patients sont-ils les plus dangereux ?


Des millions de Français avalent chaque jour leurs pilules qui les prédisposent à l’accident de voiture et à l’agressivité et correspondent à au moins un milliard d’euros de dépenses pour l’assurance maladie. D’après Chatelin 50% des médicaments altèrent les facultés au volant, 10% des accidentés de la route ont un psychotrope dans le sang. Toute molécule qui a des effets sédatifs multiplie le risque d’accidents de deux à cinq fois.

L’observatoire français de drogues et toxicomanies publie sur son site les chiffres suivants : 8,9 millions d’usagers occasionnels et 3,8 millions de réguliers sur la population française de 12-75 ans. A 14-15 ans, l'expérimentation de médicaments psychotropes se révèle déjà élevée puisque 20% des adolescents déclarent en avoir consommé au moins une fois au cours de leur  vie. Les principaux types de médicaments consommés au cours de l’année sont les anxiolytiques (7%), les somnifères (7%) et les antidépresseurs (6%). Si globalement toutes les consommations augmentent avec l’âge, seuls les somnifères croissent continûment jusqu’à 75 ans, les deux autres classes thérapeutiques connaissant un recul au-delà de 55 ans. Au-delà de 70 ans, une personne sur deux serait sous psychotropes alors que le danger est particulièrement élevé chez le sujet âgé (chute à répétitions qui diminue l’espérance de vie etc.).

Si certains sont sérieusement malades et nécessitent un traitement qui devrait s’associer à une interdiction de conduire et un suivi rapproché, la plupart d’entre eux ne nécessitent pas cette prise régulière de médicaments qui altèrent leur fonctionnement cérébral. Les antipsychotiques se sont répandus comme une trainée de poudre depuis leurs découvertes dans les années 1960. Le marketing a alors transformé les émotions normales en "maladies" et inciter les humains à se transformer en machine à avaler des drogues.On a "médicalisé" les émotions pour créer un gigantesque marché. Les deuils, les contrariétés, la timidité, la peur de parler en public ou au contraire l’agitation transformée en "hyperactivité" sont devenus des affections médicales que l’on devrait traiter.

La manipulation marchande a transformé les affections du psychisme en maladies "organiques" susceptibles de recevoir des drogues multiples. Les essais cliniques avec tirage au sort ont envahi le domaine des émotions comme celui de la cancérologie. L’exercice de la psychiatrie et de la psychologie a été décimé. L’asile chimique a envahi notre vie avec ses conséquences encore sous estimées. Pour les enfants dits "turbulents" autrefois à l’aise dans les champs et les forêts on a inventé "l’hyperactivité" dont la fréquence serait de 10% et la pilule adéquate ! Près de 8 millions d’écoliers, de collégiens et de lycéens de 3 à 20 ans prennent  aux Etats-Unis des antidépresseurs ou des calmants, notamment de la Ritaline, une molécule à base d’amphétamines dont la consommation a explosé depuis dix ans outre-Atlantique. Aux Etats-Unis, les psychiatres, les laboratoires n’ont cessé de promouvoir ce médicament qui aurait un effet pacifiant sur les enfants hyperactifs, dont il améliorerait la concentration. Des enseignants ont pris l’habitude d’inciter les parents à consulter un psychologue voire un psychiatre au moindre écart. Cette démarche débouche en général sur une prescription de Ritaline. Aux Etats-Unis, elle est devenue quasi obligatoire en cas de diagnostic d'"hyperactivité", car conditionne le paiement des aides accordées par l’Etat aux élèves en difficulté.

En France, 7 000 à 10 000 enfants seraient sous Ritaline. Le danger rôde et il faut être vigilant ! C’est la tentative récente de l’Inserm, pour l’instant avortée grâce au collectif  "pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans" de dépister puis de traiter, évidemment par le bonbon Ritaline, "tous les délinquants potentiels". Il a fallu une large pétition sur internet (196 348 signatures au 28/02/11) pour faire avorter le projet national de dépistage systématique des troubles comportementaux des jeunes enfants dès la maternelle et de leur traitement médicamenteux "pour résoudre le problème social de la délinquance". Le rapport de l’INSERM sur "le trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent" recommande un dépistage dès l’âge de trente-six mois du syndrome d’hyperactivité ! Les laboratoires poussent  à la consommation et cherchent à envahir l’Europe ! 

Lire la suite ici : http://www.atlantico.fr/decryptage/crises-folie-meurtriere-ces-antipsychotiques-dangereux-et-insuffisamment-controles-nicole-delepine-588975.html

Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Eric Roux
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La philosophie religieuse de Scientologie

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Interview de Charles de Laubier, ancien journaliste aux Echos et rédacteur en chef de Édition Multimédi@


Excellente interview dans fait-religieux.com
Dans une tribune libre publiée en 2005 dans Le Monde, Charles de Laubier, ancien journaliste aux Echos et rédacteur en chef d'Édition Multimédi@, avait émis l'idée originale d'instituer une autorité administrative indépendante qui serait chargée de réguler les religions et de garantir la laïcité en France (« Pour un marché libre des cultes »). Ce 9 décembre 2012 marque le 107e anniversaire de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat, l'occasion de réfléchir sur les relations institutionnelles entre les pouvoirs publics et les cultes. 
 
Une instance de régulation des religions, pour quoi faire ? 
Il est temps aujourd'hui de mettre en oeuvre une Autorité de régulation des religions (ARR), ou du moins de lancer le débat sur ce sujet, afin que le fait religieux et le respect de la laïcité ne relèvent plus du pouvoir exécutif - le ministre de l'intérieur chargé des cultes -, mais d'une autorité administrative indépendante. La liberté spirituelle et de culte mérite un cadre clairement établi, garantissant une transparence, une non-discrimination, une non-stigmatisation et une concurrence loyale entre les différents courants confessionnels ou spirituels, religieux ou laïcs. L'ARR - ou ARRL si l'on y ajoute laïcité - pourrait être le régulateur comme le sont l'Arcep pour les télécoms et les postes, le CSA pour l'audiovisuel ou encore l'AMF pour les marchés financiers. 
 
Quels seraient précisément ses pouvoirs ?
Cette autorité serait chargée de veiller à ce qu'aucune religion ne soit discriminée et que les cultes ou les spiritualités « nouveaux entrants » puissent trouver leur place face aux religions historiques. Elle serait dotée d'un pouvoir d'arbitrage et de règlement de différends dans le cas des litiges entre les religions ou entre les cultes et les collectivités locales. Les affaires ne manquent pas : autorisation des communes d'implanter un lieu de prières ou de spiritualités, permis de construire de lieu de culte, installation de carrés confessionnels dans les cimetières, pourquoi pas partage d'un même édifice entre cultes, lutte contre les sectes, .... Elle veillera bien sûr à l'application de la de 1905 : séparation des églises et de l'État, respect de la laïcité dans les lieux publics, entretien des églises, temples, mosquées, etc. Cela pourrait aller jusqu'à un pouvoir de sanction. Par exemple en cas d'abus de position dominante d'une religion puissante, de discrimination envers telle ou telle association cultuelle, d'atteinte avérée au principe de la laïcité dans la République, ou bien encore de radicalisme, de fanatisme religieux, de pratiques sectaires... Ce pouvoir de sanction pourrait s'exercer graduellement si les infractions perdurent : recommandation, avertissement, mise en demeure, amende.
 
Comment serait garantie son indépendance ?
Le président de l'ARR(L) ne serait pas nommé par le président de la République pour respecter la séparation des Eglises et de l'Etat, mais par le collège de cette autorité de régulation. Ce collège serait constitué de membres nommés respectivement par les différents courants religieux ou leurs instances représentatives - catholiques, protestants, juifs, musulmans, bouddhistes, scientologues, témoins de Jéhovah, orthodoxes, évangéliques, hindouistes, mormons... Ceux qui n'appartiennent pas à une religion, mais qui se rattachent à une spiritualité, à une philosophie ou à une sagesse quelconque seraient représentés par la société civile et laïque. Toujours au nom de la séparation des Eglises et de l'Etat, il ne serait pas question d'avoir des fonctionnaires dans le collège de l'ARR(L). Le régulateur doit rester indépendant du pouvoir exécutif. (...)


Eric Roux
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Liberté de conscience

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Je vous ai traduit l'article du japonais... Enfin, non, de l'anglais :)


Le Japan Daily News évoque la campagne anti drogue de l'Eglise de Scientologie
Source Japan Daily News 

La guerre contre la drogue au Japon a trouvé un allié inattendu. Les membres de l'Église de Scientologie de Tokyo travaillent avec les organisations non gouvernementales et les organismes gouvernementaux dans la lutte contre la drogue à travers l'éducation et la diffusion d'informations.
 
Le rapport mondial sur les drogues de l'Office des Nations Unies contre la drogue et la criminalité cite le Japon comme l'un des pays avec le moins d'usage de drogues. Et pourtant, les responsables locaux et les forces de l'ordre sont toujours inquiets à propos de la consommation de drogues, citant l'augmentation alarmante des substances qui passent en contrebande à partir de la Corée du Nord. La méthamphétamine, la marijuana, les amphétamines, et, plus récemment, de la marijuana synthétique ont vu leur consommation augmenter au Japon. Cela a conduit les scientologues japonais à s'impliquer avec la campagne "la vérité sur la drogue" qui lutte contre la consommation de drogues grâce à l'éducation et la prévention, et informe les jeunes sur la nature et les effets de la drogue. Les scientologues se réunissent le week-end pour distribuer des brochures dans les quartiers concernés, organisent des ateliers et des colloques, produisent une émission de radio, et s'assurent que la télévision japonaise diffuse leur film intitulé "Ils ont dit, ils ont menti".
 
Les drogues peuvent non seulement mettre en danger et détruire la santé physique, mais elles empêchent aussi tout progrès mental et spirituel. Telle était la pensée de  L. Ron Hubbard, auteur de fiction et fondateur de la religion de Scientologie, qui a inspiré et incité les membres de son église au Japon à prendre une part active dans la lutte contre la consommation de drogues et à soutenir la campagne "la vérité sur les drogues", l'une des plus grandes campagnes internationales non gouvernementales d'éducation et de prévention sur les drogues.

Eric Roux
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Actions sociales de l'Eglise de scientologie

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Hier, j'étais avec Jean Claude Carton en direct sur la radio Etoiles du Coeur, pour parler de la sortie de mon livre "Inquisition en Bande Organisée". 2h30 d'interview avec cet homme de radio fort sympathique.


Radio Etoiles du coeur
Je vous ai laissé la chanson que JC Carton avait choisi de passer en introduction, qui, bien que sa musique puisse sembler désuète, a des paroles truculentes : "La Rumeur", par Yves Duteil. Elle est suivie d'un extrait sonore d'un échange que j'avais eu avec Robert Ménard sur itélé il y a quelques mois (Interview Robert Ménard avec le porte parole de l'Eglise de Scientologie).

La deuxième partie :
Eric Roux
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Télévisions, plateaux et interviews

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A Isfiya, une ville d'Israel qui abrite une très forte communauté Druze, les leaders religieux ont fait appel aux scientologues de Tel Aviv pour organiser leur grande parade annuelle, sur le thème de la prévention contre les dangers des drogues.


Israel : leaders religieux et scientologues contre la drogue
(pour en savoir plus sur les Druzes )
Chaque année, le conseil municipal d'Isfiya choisit un thème pour le défilé annuel de la ville. Cette année, ils ont transformé la fête en un moyen de lutter contre l'abus des drogues et d'alcool et ont invité les scientologues à mettre en place les stands de "La Vérité sur la drogue" autour du village.

Le défilé a été dirigé par des chefs religieux locaux, musulmans, chrétiens, druzes et juifs, qui marchaient côte à côte pour montrer leur solidarité sur cette question. Après le défilé, ils se sont tous engagés à vivre une vie sans drogue auprès des scientologues qui tenaient les stands de la campagne "la vérité sur la drogue". Quelque 1500 autres festivaliers ont pris le même engagement.

Active dans l'éducation et la prévention sur les dangers des drogues depuis plus de deux décennies, l'Eglise a parrainé la distribution de millions de brochures, des dépliants et d'affiches à travers des milliers d'activités de sensibilisation dans les communautés, les écoles, les églises et les lieux de travail.

Eric Roux
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Actions sociales de l'Eglise de scientologie

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Le doyen Carbonnier et la Scientologie
Jean Carbonnier (1908-2003), plus connu sous le nom du "Doyen Carbonnier", est considéré par beaucoup comme l'un des plus grands juristes du XXème siècle. Parmi les grandes avancées qu'il a fait connaitre au droit français, beaucoup d'éminents professeurs de droit s'accordent à dire que c'est grâce à son influence que le droit de la famille a évolué depuis les années 60, permettant aux femmes de connaitre une égalité en droit qui n'était que chimère avant les réformes dont il fut le père spirituel. 

En 1982, le doyen Carbonnier avait été consulté pour examiner une décision de justice dans laquelle des membres de l'Eglise de scientologie avaient été inquiétés (avant d'être relaxés et blanchis). Voici un extrait de son analyse : 

"Cet examen sera conduit en deux temps :
 
1° Il me faudra rechercher si l'Eglise de Scientologie peut, comme le soutiennent ses dirigeants, être caractérisée comme une religion, et à cette fin, il me faudra déterminer les critères par lesquels la religion peut se définir.
 
2° L'Eglise de Scientologie étant caractérisée comme une religion, il y aura lieu de rechercher, pour en faire éventuellement application aux comportements de ses membres, quelles peuvent être les interférences de la religion avec le droit pénal.
 
Il va de soi que les opinions que je vais être amené à émettre, au vu des documents que vous m'avez communiqués, n'implique de ma part aucune appréciation, quant au fond, des doctrines ou des pratiques de l'Eglise de Scientologie. Il n'est pas besoin d'appartenir soi-même à un système de croyances, pour s'inquiéter des atteintes qui sont portées à sa liberté. S'il est en cette matière un parti pris qui soit légitime, c'est bien celui-ci : que la liberté religieuse ne se divise pas.
 
- l -
Que l'Eglise de Scientologie puisse être rationnellement qualifiée de religion, je crois pouvoir en apporter la démonstration positive. Mais, au préalable, certains préjugés doivent être dissipés, auxquels se sont heurtées dans l'opinion publique et même parfois devant les tribunaux, les confessions de ce type.
 
A- D'autres confessions, en effet, ont eu à souffrir de ces préjugés avant la Scientologie : ainsi les Baptistes, longtemps suspects, par confusion avec l'anarchie anabaptiste, mais aujourd'hui membres à part entière de la très officielle Fédération protestante de France; ainsi, plus récemment, les Pentecôtistes, d'abord tenus pour des marginaux, voire des charlatans, et qui, depuis lors, par leur progression statistique même, ont su faire reconnaître le sérieux de leur foi (l'Eglise Apostolique, petite communauté de style pentecôtiste, a été admise dans la Fédération protestante de France dès 1972). Il y a là, sinon une loi scientifique, du moins une "régularité tendancielle" bien connue en sociologie des religions : les religions nouvelles, après une période d'effervescence, tendent à se cristalliser, à s'institutionnaliser, à s'intégrer à la société globale. Cette observation des sociologues n'est pas dépourvue de conséquence pour le juriste : elle doit le mettre en garde contre son premier mouvement en présence d'une nouveauté religieuse, premier mouvement qui est de rejet, sous l'impression d'une irrationalité étrange, alors que la même irrationalité ne le frappe pas quand. elle est contenue dans une religion implantée de longue date.
 
Deux causes peuvent expliquer que si facilement soit dénié aux confessions nouvelles le statut de religion. Montrer l'inanité de ces causes est déblayer le terrain devant la reconnaissance de ce statut à l'Eglise de Scientologie.
 
a) La première de ces causes est l'ancien privilège des cultes reconnus. Ce privilège résultait des textes consulaires - le Concordat et les Articles organiques - par lesquels le culte catholique, le culte protestant dans ses deux branches (calviniste et luthérienne) et le culte israélite avaient reçu de l'Etat un monopole de représentativité religieuse. Or, ce monopole a été aboli par le fait même de la séparation des Eglises et de l'Etat.
 
L'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 est on ne peut plus net : "La République ne reconnaît ... aucun culte". Mais il subsiste dans l'inconscient collectif, quelque chose du régime disparu, une discrimination en faveur des confessions dites "historiques" et au détriment des communautés nouvelles.
 
En droit, pourtant, ce n'est plus là qu'un fantôme, que les juges ont le devoir d'éliminer de leur raisonnement."...

Pour ceux qui voudraient lire la consultation en son entier, cliquez ici :
Eric Roux
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Liberté de conscience

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